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 Ev-Dragon >> Forum >> Histoire du Jeu en Temps Réel ! >> Les voies de Shevarash

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Dragon volcan
 Le 07/10/2007 à 00:23:11 
Souvenir au porte de la tour de combat


J'actionnais le heurtoir de la porte de la tour de combat, après 15 lunaisons passer avec Satie et nos dragon à parcourir le monde d'Atsami.
Nous nous étions quitté quelques jours auparavant, à la cité de l'ordre, devant la porte du maître d'arme, Adwardonnor. Son fils, un grand échalas qui se donnait des airs, nous avait accueillie. Il était alors bien loin de l'homme qu'il devait devenir.
Je me rappel d'ailleurs avoir fais pouffer de rire Satie en lui glissant.

"- Pas mal, le grand ténébreux" Si j'avais su…

A notre arrivé sur Atsami nous avions du trouver le moyen de combler nos appétits et ceux beaucoup plus gargantuesque de nos dragons. C'est dans un village de fermier que nous avons remplis notre premier contrat.
Les loups infestaient la région et les paysans ne pouvaient sortir de leurs fermes sans risquer de se faire attaquer. En échange de 10 pièces d'or par jour et par dragonnier, ainsi que les repas et le bois pour nous et nos dragons, nous leurs avons offert de les protéger des loups qui les terrorisaient. De plus une prime de 25 pièces d'or nous était promise pour chaque peau.
Notre réputation fit bien vite le tour de la contrée de Kede. Après deux mois de chasse, nous quittions le village pour notre deuxième contrat avec pour ma part 60 pièces d'or et 360 pour Satie, J'avais dépensé mon argent à acheter une épée lourde de 300 pièces d'or, une somme exorbitante pour n'importe quels paysans de cette contrée mais j'estimais que c'était un bon investissement et j'étais un peu jalouse de la belle épée qu'avait hérité Satie de son père.
Le seigneur du conté était venu nous chercher pour nous proposer de chasser de ses terres une bande de pillard. Il nous proposait 20 pièces d'or par jour le gîte, le couvert et la libre utilisation de son bois de chauffe, de plus il rajoutait 50 pièces par brigands capturé et une surprime pour la tête du chef, mort ou vif
Deux semaines plus tard les brigands étaient sous geôle. Les talents de Satie y étaient pour beaucoup.
Dans un trois villages que comptait la contrée l'attitude des villageois avaient attiré notre attention. Satie avait entrepris d'interroger un des hommes du village de Pomfelte's.

"- Comment t'appelles-tu vieil homme ?
- Ian Le gourd, mademoiselle.
- Ian. Regarde mon doigt" dis lentement Satie en avançant le doigt vers le visage du paysan.
"- Tu vois bien mon doigt, Ian ?
- Euh … oui, mademoiselle" Murmura l'homme, incapable de détacher son regard du doigt qui oscillait maintenant légèrement d'avant en arrière.
"- Que … Qu'est-ce que vous faites ?
- Suis mon doigt, Ian." Murmura Satie d'une voix chantante qui résonnait étrangement dans le silence apeurer qui régnait autour de nous.
"- Et tu vas bientôt … dormir."

Au moment où elle prononçait ce dernier mot, Satie toucha légèrement le front du paysan, entre les deux yeux. Les paupières de celui-ci se fermèrent. Un murmure de surprise se fit entendre dans le groupe de badauds hébété qui nous entourait.
Sans prêter attention a la foule, Satie commença son t interrogatoire.

"- Où se terre les brigand qui dépouille votre seigneur ?
- Ils se cachent dans la forêt de Woodresh.
- Comment se nomme le chef ?
- Il s'appel Ilaham, il ne fait que rendre aux pauvres ce que les riches leurs ont volé. Notre seigneur a levé des impôts inique sur …
- Bon on a ce qu'on veut là ?" Il commençait à m'énerver ce vieillard et la populace devenait de plus en plus hostile. J'avais entendus murmuré des mots comme sorcière, démons et d'autres moins aimable, et n'ayant pas l'appuis de nos dragons la situation devenait critique.

"- J'le savais bien qu'il ne fallait pas mener nos recherche sans nos dragon."

Satie avait laissé choir le vieux paysan et dos à dos avec moi elle sortie son épée lorsqu'un villageois cria :
"- Elle a une épée du démon" en montrant Satie.

Cette inter jonction suffit a mettre en déroute les villageois.

La place du village vide, j'interrogeais Satie "C'est quoi cette épée du démon ?"

"-C'est l'épée de mon père. Je ne connaissait pas son pouvoir !"

En rentrant à la demeure seigneurial je retrouvais Fruuer qui m'interrogea sur nos recherche. Je lui répondis avec aplomb.

"- Ho, c'était un jeu d'enfants. On a plus qu'à aller le cueillir."

Et c'est ce qu'on fit le lendemain cette fois à dos de dragon.


(c) Plan n°7 : la contrée de Kede
http://img239.imageshack.us/img239/8526/contredekedecu7.png

Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash.
Dragon volcan
 Le 07/10/2007 à 00:31:06 
Courte vie


Une heure avant le drame, sur les hauteurs de la sourldes, où trône majestueusement le château Gontier un homme seul, consciencieusement, compulsait des livres de registre et comptes de propriétés des multiples domaines que composait sa contrée. Le jeune seigneur était rasé de frais et vêtu d'un élégant pourpoint de velours brun. Il portait sur l'épaule gauche le tartan bleu des Mac Alister. Ses possessions était réputer pour leurs tissus, laines, mais surtout dans tout Atsami et au delà pour le bleu.
L'indigo extrait de l'indigotier teintait les vêtement des elfes du désert de Mârusthali [8], les feuilles de guède donnant le fameux pastel des teinturiers, les mines de cobalt teintaient les fameux verres des Sourldes, mais la fortune du prince résidait surtout dans les gisements de lapis-lazuli extrait des mines crayeuse de la région, réduit en poudre elle était le colorant le plus recherché pour son bleu outremer intense.

Le prince Gontier de la contrée des Sourldes étudiait tout particulièrement un rapport alarmant d'un chef de convois récemment revenue de la cité des sable, perle du désert de Mârusthali.
Ce qui figurait sur ce rapport l'inquiétait à plus d'un titre. A titre personnel son vieil ami le roi Thedrid avait été destitué pour ne pas avoir respecter les lois de la cité et des rumeurs circulait sur son exécution par sa propre fille. Connaissant celle-ci il ne pouvait ajouter fois a cette odieuse rumeur. A titre professionnel il était très inquiet pour sa filière textile qui exportait presque quarante pour cent des colorants produit sur ses terres vers la cité de sable. Chaque année une caravane de 15 à 20 Chameaux se chargeait de colorant, indigo, lapis-lazuli, essence de guède, … Pour faire route vers la cité de sable. Du profit de la vente elle repartait avec les tissus et vêtements indigo et quelques denrées céréalières produites par la ville pour faire route vers un autre comptoir ou de même la caravane après la vente se chargeait de peau et cuivre, et ainsi de suite pour revenir à son point de départ avec le produit de quatre fois le montant des coûts de production.
Un commerce bien florissant qui avait permis de bâtir la fortune du prince. Et aujourd'hui son convoi était repartis de la cité de sable avec la moitié de l'indigo et pas un bout de tissus, ni même un fil. Le manque à gagner était considérable, le produit de la vente couvrait à peine les frais de transport. Les invendus allaient s'ajouter au stock existant et la place manquait dans les entrepôts et retrouver une nouvelle route de commerce n'allait pas se faire du jour au lendemain. L'investissement allait être colossal, et ses comptoirs se plaignaient déjà de ne pouvoir respecter leurs engagements, il allait donc devoir acheter peau et cuivre pour continuer son commerce mais cette année serait une année ou le petit peuple aurait a se serrer la ceinture.
C'est sur ses considérations que le prince quitta son bureau pour étudier la carte en relief scellé au mur de son bureau.
Cette carte en or, marquait par des incrustations de rubis les comptoirs, de diamant les capitales, d'aigues marine les centres de productions et un fil d'argent indiquait les voies d'échanges et de commerce des caravanes princière.
Le doigt sur le diamant signalant la cité de sable le prince sentis la carte vibrée. Il ne poussa qu'un bref cris avant que la carte ne s'abatte sur lui.
Le trou béant laissé par l'écroulement du mur laissait apercevoir la face du monstre, Golem. Cette fois composé de pierre et terre crayeuse blanche. Au loin un personnage énigmatique siffla d'une voix à peine audible sous son capuchon noir.

"Golem, reviens tu as échoué.
Sous cet amas de pierre gît un corps
L'homme ne peut parler une fois tuée.
Reviens pour ne plus porter la mort.

Tu viens de tuer un innocent
, par cet acte ton avenir n'est plus.
Il me faut me laver mes mains du sang
, inutile que tu as répandu"



Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash.
Dragon volcan
 Le 07/10/2007 à 00:38:56 
La foret de woodresh


Dragotortue avait déjà bien grandis, elle ne parlait toujours pas avec Satie ce qui m'étonnais car au même degré de développement Fruuer parlais déjà avec moi aussi bien par télépathie que par la voix.
Nous avons fait route vers la foret de Woodresh moi sur le dos de Fruuer et Satie à cheval.
Satie m'avait enseigné comment entrer en télépathie avec elle ou d'autre elfe.
J'étais donc dans les airs avec nos deux dragons lorsque je vis le camp des pillards. Ils ne faisaient d'ailleurs pas beaucoup d'effort pour se dissimuler. La plupart fuirent à la vue des deux dragons. Une petite poignée s'était regroupée au centre du camp pour faire face. Mais à mon atterrissage et à l'arrivé simultané de Dragotortue et Satie. Je n'eu qu'a leur enjoindre de poser les armes. Ce qu'ils firent d'un air dépité.
Les cinq brigands d'environ seize ans à dix-huit ans se laissèrent attaché sans opposer de résistance.
Leur chef, le fameux Ilaham, était un élégant jeune homme de seize ans. Il devait être sacrement doué pour faire trembler un seigneur aussi puissant que le seigneur de Kede.
Notre mission accomplie nous avons donc réclamé au seigneur de la contrée la somme de la récompense. Ce qui représentait pour à peine seize jours de recherches la rondelette somme de 620 pièces d'or, de quoi vivre et dormir, sans soucis, pendant un bon moment.
C'est dans la grande salle seigneuriale que le sir de Kede nous reçus, avec son secrétaire et deux gardes.
"- Asseyez-vous mesdemoiselles, Dit-il en nous désignant deux chaises basses en cuir rouge. J'ai appris que vous vous étiez acquitté de votre mission avec succès."
Poussant du pied la chaise offerte, je restais debout avec Satie pour lui faire face et réclamer notre dû.
"- Oui, et nous souhaitons recevoir notre récompense."
- Très bien, très bien. Je sais me montrer généreux avec ceux qui me servent. Chambellan donné leurs juste prix de leur services.
Le chambellan nous remis une bourse de 20 pièces d'or.
"- C'est 30 fois moins que ce qui était prévus, dis Satie en comptant les maigres pièces aux creux de sa paume.
"- Tout a été compté, la prime pour le chef et ces quatre hommes, votre salaire soit 620 pièces d'or à cela a été déduit les 12 stères de bois brûlé par vos dragon, la petite tonne de viande de mouton, génisse, volaille et lapins engloutis par vos reptiles volants. Notre seigneur dans sont infinie bonté n'a pas exigé que soit prélevé les fourrages de leurs litière, ainsi que les boissons car dans ce cas il vous aurait été difficile d'exiger quelques paiements que ce soit.

Contenant ma fureur face au chambellan j'objectais à son seigneur :
"- Mais le bois de chauffe, le gîte et le couvert était inclus dans notre contrat, sire.
- Oui tout à fais et donc il n'a pas été compté vos frais de bouche. Mais voyez ça avec mon chambellan.
- Ecoute moi bien, petit roitelet, tu nous dois 620 pièces d'or. Si tu ne t'acquittes pas de ta dette nous ferons intervenir nos dragons et elles ne seront pas aussi patientes.
- Je m'y attendais c'est pour ça que j'ai loué les services du mage Aethygwyn, que je vous présente."
Un vieil homme à la barbe blanche descendant jusqu'à la taille sorti de derrière une des grandes tentures de la salle seigneuriale. Il portait un bâton de marche sculpter et veiner de multiple inscription que je devinais elfique une simple chasuble noire élimée recouvrait son long corps maigre. Les manches évasés laissaient voir deux mains au ongle immensément long. Son crâne dégarnit en tonsure était tatoué de signe étrange et le peu de cheveux qu'il lui restait coulait dans son capuchon noir. Un serpent corail coulait le long de son cou vers le bâton.
"- Je doute que votre homme soit assez puissant pour repousser deux dragons en colère.
L'homme me répondit :
"- Je crois que vos doutes sont d'un tout autre ordres, jeune fille."
Satie me murmura "Partons Wazt. Nous prendrons notre revanche plus tard."
"- Vous paierez vos dettes un jour où l'autre."
Dis-je en sortant avec Satie rejoindre Fruuer et Dragotortue. Nos affaires rassemblées, les chevaux sellés et une fois les portes du château franchises j'interrogeais Satie :
"- Pourquoi m'a tu empêcher d'intervenir ?
- J'ai lu dans les pensés du mage et je crois qu'il peut être très dangereux pour nous et nos dragons. Dragotortue n'est pas assez forte et je doute que Fruuer le soit aussi. Mais j'ai un plan."

Le lendemain, nous étions sur la route pour rejoindre le village de Pomfelte's. Les villageois se souvenaient encore de notre récente visite et restaient terré dans leurs maisons.
Satie entrepris de les faire sortir.
"- Nous sommes là pour vous aider. On a fait une erreur et on veut la réparer. Nous allons délivrer Ilaham, ainsi que ces quatre amis pour ça on a besoin de votre aide. Il est temps pour vous de faire quelque chose pour celui qui sans rien demander en retour vous a permis de survivre malgré les taxes exorbitantes que votre seigneur fait pesé sur vos tête. Si vous n'avez pas peur de prendre vos destins en main, il vous faut prendre les armes."
Ian fut le premier à pointer sa tête et bientôt tout le village fut à nos coté.
Satie conta nos déboires avec leurs seigneur et leurs expliqua ce qu'elle attendait d'eux. Son plan était imparable du moins je l'espérais.
Pendant ce temps, Fruuer et Dragotortue luttaient contre leur instinct pour ne pas cramer les gosses qui essayaient de leurs tirer les oreilles.
Chacun était aller chercher qui de sa faux, son fléau, sa fourche ou sa serpe, prolongé d'un bâton, l'arme propre a occire le seigneur honnis de tous.
Nous étions toutes les deux tel des seigneurs de guerre parmi une armée de gueux. A nous deux on cumulait un peu plus de 18 ans et ils étaient tous à boire nos moindre mots. Je me demandais si les pouvoirs psy de Satie n'y étaient pas pour beaucoup dans la réussite de nos projets. Les enfants ce nos ages jouaient à se courir après et nous nous échafaudions des plans digne des plus grand stratège. Et je pensais "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort"(19)
Dragotortue faisait faire un baptême de l'air à tous les mômes du village et dans les alentour la nouvelle de la rébellion se propageait amenant du même coup toute une cohorte de paysan en arme.
Un bivouac de fortune avait été dressé pour accueillir les renfort des villages de la contrée et d'autres plus lointain.
En interrogant Satie j'espérais en connaître un peu plus sur sa tactique.
"- Je ne comprend pas comment tu peu espérer conquérir ce château avec cette bande de plouc armée de bâton. T'as réussi a les convaincre grâce à tes pouvoir psy mais il te faudra plus que ça avec moi.
- Wazt tu lis en moi comme dans un livre.
- Satie arrête de te payer ma fiole !
- Excuse moi Wazt mais il va falloir que tu me fasse confiance. Ce que je peu te dire c'est que les pouvoirs que ma livré mon père son très puissant et qu'ils vont nous permettre de remporter la victoire.
- Mouais, j'espère que tu sais ce que tu fais.
- Mais, oui Wazt, me dit-elle en me caressant les tempes et la joue.
Elle m'énervait quand elle faisait ça. Elle était tellement sur de son charme et moi qui doutait tellement du mien…



(19)Citation d'Alexandre le Grand

Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash.
Dragon volcan
 Le 07/10/2007 à 00:43:08 
Le possédé


Temple des flammes, crypte des insoumis.
Un homme rentre dans un bureau sombre.
"- Maître, Golem est stoppé, son maître est reparti vers le cinquième sous sol pour faire pénitence, il aurait tué un innocent"
"Quoi ! ! Tu te moques Tragan ? Et quand compte t-il honorer son contrat ? Demande une voix agacée. Loth ne pourra être abusé longtemps"
- Que dois t'on faire maître ?
- Attendre pour l'instant ! Loth ne sait rien. S'adjoindre un autre mercenaire serait éveiller ces soupçons. Et je ne veux pas qu'elle puisse douter de notre loyauté. Il faut … Le maître avait mis en suspend sa phrase pour observer avec appréhension le visage de Tragan dont les yeux s'était révulser. Tragan semblait fou, pris d'une crise de tétanie incontrôlable. Puis d'un coup tous ses muscles s'affaissèrent et ses yeux vitreux se mirent à luire d'une façon inquiétante dans le bureau sombre du maître.
"- Quelle nouvelles as-tu à me communiquer mon petit moine ? Tragan venait de parler, de quelques octaves plus haut, d'une voix féminine plutôt charmeuse et traînante.
"- Tout est près ma reine. Il ne reste que la gemme de Shevarash, mes équipes sont en quête de cette pierre. Les vigilants font obstacle mais même si l'ordre la trouve elle sera remise au temple car tel est sa place et Correlon ne peut la soustraire sans l'accord de la seldarine. A ce moment là, on pourra s'en emparer, sans difficultés et vos troupes pourront entré en action."
- Très bien. Fait en sorte de la trouver avant les vigilants, je ne veux pas qu'ils aient quelques prétextes que ce soit pour venir jusqu'à toi.
- Bien ma reine.
- De plus assure toi que la tour de feu. Ne puisse contesté ou faire prévaloir un quelconque droit sur la relique.
- Nos partisans ne sont pas aussi bien implantés là bas qu'au temple, mais leur influence ira grandissante, si les moines sente votre aura chaotique. Déjà beaucoup ne cache pas leurs préférences.
J'ai envoyé, il y a de cela trois semaines, des agents d'influence propager la rumeur d'une attaque des partisans de Shevarash sur la plan de la tour de l'eau et déjà mes espions me rapporte des altercation entre partisans de Correlon et partisans de Shevarash.
- Fait bien attention à ne pas attirer sur toi la curiosité des vigilants.
- Oui, ma reine.
- Mon plan repose sur l'effet de surprise, alors Fait ce qu'il faut pour ne pas me décevoir."

Le corps de Tragan s'effondra sous lui comme un tas de linge sale.



Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash.
Dragon volcan
 Le 09/10/2007 à 18:06:06 
L'attaque


C'est au petit matin que nous avons fait route. Une armée d'environ quatre-vingt hommes, une quinzaine de Chevaux et un trébuchet. Le menuisier du village avait fait un travail remarquable en montant cette arme de siège avec les magnifiques poutres empruntées aux églises des deux villages les plus proches. Devant toute cette machine de guerre en route je ne doutais plus de la victoire mais ma conviction fut de courte durée à la vue de la forteresse close et bien décidée à se défendre je ne demandais ce qu'on allait bien pouvoir faire pour abattre ces murs avant de se faire laminé par leurs cavalerie.
Très vite Satie disposa selon notre plan le trébuchet, les deux unités de trente hommes, sur les ailes et l'unité de quinze cavaliers appuyer de vingt hommes à pieds placés au centre à la défense du trébuchet, ainsi que nos deux dragons. Mais ce qui me surprenait c'était les six barils de poix que Satie avait placé à l'arrière de nos forces.

"- Tu veux faire quoi avec ça Satie ?
- Ca c'est mon arme secrète. J'attend un petit coup de pouce du vent et ça devrait être parfais.
- Tu veux qu'il souffle contre nous ou vers le château fort ?
- Vers le château, ça ne devrait pas tarder.
- Pas besoin d'attendre alors ! Moi aussi j'ai des pouvoirs magiques. Regarde!"

Wazt se concentra sur le ciel et murmura :

"- can'vaiwa.(20)
- Super Wazt, avec ça on est sur de remporter cette bataille." Satie se tourna vers le paysan chargé des barils.
"- Met le feu à la poix
- Oui, chef !"

Les six barils s'embrasèrent pour en laissant partir vers le château une épaisse fumé noir.
Satie au pied de Dragotortue se mit à tracer sur le sol des runes elfique et je la vis les yeux fermés par la concentration du sort sculpter de ces mains les six volutes de fumée en six dragons aux formes quasi identique à celle de Dragotortue.
Satie en transe dirigeait les dragons du geste, ses lèvres bougeaient sans émettre un son, j'étais subjugué mais l'heure n'était pas à la rêverie.
Je demandais au charpentier d'actionner son trébuchet. Et aux troupes de se tenir prête à intervenir.
Dès la première charge tirée, les portes du château s'ouvrirent pour laisser passer la cavalerie. Je partis de suite dans les aires avec Fruuer et Dragotortue pour stopper la cavalerie avant qu'elle ne détruise notre trébuchet.
Au premier passage Fruuer renversa de sa queue deux montures et emporta dans ses serres un cavalier. Dragotortue employa une autre méthode elle attrapa dans sa gueule un chevalier et désarçonna quatre autres cavalier.
De retour à notre camp j'ordonnais à cinq cavaliers d'intervenir pour récupérer les chevaux en fuitent et je repartais de suite harceler le reste de la cavalerie. Cette fois je renversais sept cavaliers d'un coup et Dragotortue en chassa six de l'aile.
Notre unité de cinq cavaliers tous monté à crue avec de simple lance firent un passage éclair pour prendre au vol huit chevaux qui allaient pouvoir grossir nos rang.
Pendant ce temps Satie manoeuvrait ses dragons de fumée pour mettre à mal châteaux fort. Les défenses du château étaient assez faibles et totalement inefficace contre six dragons de fumée. Les archers pris de panique quittaient les coursives mises à feu et à flammes par les six dragons.
Le feu avait pris dans une des tours du château. Le trébuchet armait sa deuxième charge et lors du tir Satie contrôla la course du boulet en envoyant a sa suite un des dragon le tir fut dévastateur et la coursive au dessus du pont-levis s'écroula. Une des chaînes retenant le lourd pont-levis s'était rompu.
Voyant cela je volais en direction du pont-levis, laissant Dragotortue s'occuper de la douzaine de cavalier restant.
Satie m'envoya deux dragons de fumé en soutien. Fruuer se posa sur la coursive et je mis pied à terre. Le chemin de ronde était libre et je dirigeais mes pas ver l'échauguette abritant le mécanisme du pont-levis. Une fois à l'intérieur je pris mon épée et entrepris de libérer la chaîne. Lorsqu'un homme cria.

"- Arrêtez ou je vous transperce."

Je me retournais pour voir un soldat qui me tenait en joug avec une arbalète dont le carreau me paraissait bien affûté.

"- Fruuer, aide moi." Hurlais-je mentalement à ma dragonne.
- Je pose mon épée ! !"Dis-je pour calmer l'homme."

Au son de mon épée sur le sol répondis un jet de flamme qui traversa la pièce par la meurtrière renversant de surprise l'homme.
Je tentais de reprendre mon arme mais il fut plus rapide et s'interposa.

"-Arrête! Dis à ton dragon de partir ou je te tue !" J'obtempérais de suite.
- Fruuer vas t'en ou il me tuera."

L'homme sans me lâcher du regard s'assura que Fruuer obéissait bien à mon ordre.
Rassuré il m'ordonna de m'asseoir.

"- Met tes mains dans le dos que je puisse t'attacher."

J'obtempérais, les liens entamaient mes chaires. D'un coup de botte il me retourna pour savourer sa victoire.
C'était un homme rougeau, gras, la trentaine, chauve, respirant la stupide veulerie de son sex.
Mon aventure touchait à sa fin lorsqu'une fumée acre pénétra brutalement par les meurtrières, par-dessous la porte, s'infiltrant partout à l'intérieur de la pièce.
Je vis l'homme passé de l'extase victorieuse à la panique enfantine en moins de trois secondes.
La fumée entra comme aspiré dans les narines du soldat et d'un coup ces yeux devinrent vitreux avant de s'obscurcirent jusqu'à devenir aussi noir que l'encre. La fumée disparue l'homme s'écroula devant moi. Il me fallait retrouver mon épée, me libérer et finir mon ouvrage de sape sur le pont-levis avant que d'autre soldat ne réapparaissent.
Lorsque je sortais du bâtiment je vis que Fruuer m'attendais sur la coursive. Je me mis en croupe de Fruuer qui reparti aussi tot.
Nos troupes étaient déjà à l'assaut du château et en moins d'une heure la place fut à nous. Les dragons de fumée s'étaient dissipés alors que nos hommes pénétraient dans le château. Lorsque Fruuer se posa dans la cour du château des villageois était attroupé tenant à leur merci le châtelain et le mage Aethygwyn qui s'étaient réfugiés dans la tour haute. Les soldats s'étaient livrés sans opposer de résistance. Nous déplorions a peine une petite douzaine de blessés. Il nous restait à délivrer les prisonniers d'ailleurs nos vaillants paysans interrogeait le châtelain sur l'endroit où était détenue Ilaham et ses compagnons.

"- Ou se trouvent t'ils ?
- Quand le roi apprendra ce que vous m'avez fait" Dit-il avec morgue."Votre tête sera mise à prix. L'ost ne ferat qu'une bouché de vous et vos gueux."
Mais sous la pression d'une dague sur son cou il céda.

"- Dans les geôles de la tour est." Répondis le châtelain.

Je lui demandais de nous conduire et j'ordonnais à deux paysans de bâillonner le mage et de l'emmener avec nous pour le conduire dans une geôle.

"- Vous regretterez votre geste !", me dis t'il d'un air fielleux plein de morgue.
"- Oui, tu as raison mage. Tuez le !"

Malgré ses cris et excuses un paysan lui enfonça son braquemart jusqu'à la garde. Le visage livide, le châtelain nous guida jusqu'aux geôles. Tous les prisonniers furent libérés, tous sauf un, un prisonnier de droit commun, assassin d'enfants, pédophile et pervers notoire. Je décidais de ne faire qu'une geôle pour les deux au grand damne du seigneur, qui d'un coup avait perdus de sa superbe.
Je lui proposais pour paiement de sa geôle individuelle, de nous indiquer où était caché son trésor.

"- Il se trouve dans la salle seigneuriale. Au fond de la cheminée monumentale, il y a une porte en fonte. Derrière il y à une pièce contenant le trésor.
- Bien, donner lui l'autre geôle !"

Le dernier prisonnier dépiter d'être privé d'un compagnon de marque hurlait, sous les quolibets des paysans, des insanités au seigneur visiblement outré.
Ilaham délivré avait assisté à la scène et il me remercia pour l'avoir libéré.

"- Jeune damoiselle, je vous remercie pour ce que vous avez fait. Vous m'avez libéré ainsi que tout un peuple. Nous vous serons éternellement reconnaissant.
- C'est moi qui t'ai mis en prison, ne l'oublie pas. Garde tes remerciements pour quelqu'un d'autre. Peut être, le seigneur de se château, car s'il m'avait payé tu serais encore dans ses prisons. Ce que je veux c'est être payé pour mon travail comme il était convenu. Je n'ai qu'un seul maître Shevarash. Ce n'est pas un dieu clément ou faible. Alors ne t'attend pas à ce que j'accepte tes remerciements. Je ne dois rien à personne et inversement.
Allons trouver ce trésor, tu me paieras moi et mon amie plus une prime de cinquante pièces d'or, chacune.
- Bien, allons y." Dit-il visiblement impressionner et déçus par ma réponse.

C'est en revenant dans la cour que je m'inquiétais de savoir où étais Satie. Fruuer que j'interrogeais décolla pour aller voir si tout allait bien. Elle revint avec Dragotortue qui portait Satie dans une couverture prise dans sa gueule. Elle était inconsciente dans ce hamac improvisé, replié en position foetale.

"-Que c'est-il passé Fruuer ?
- Je pense qu'elle n'a pas sue maîtriser la magie et elle se trouve dans une autre réalité.
- Un coma ?
- Oui, si tu veux.
- On, ne peut rien faire ?
- Non, je ne connais rien de la magie qu'elle a employé. Seul un mage utilisant cette magie peut la sauver et le seul mage qu'on avait sous la main tu l'as tué.

J'étais effondré. Je m'étais attaché à Satie, elle était devenue comme la sœur dont j'avais toujours rêvé. La perdre si tôt était plus que je ne pouvais en supporté.

"- Que vas devenir Dragotortue ?
- Elle ne devrait pas survivre à sa maîtresse et elle s'éteindra lentement au fur et a mesure que Satie dépérira par manque d'alimentation et d'eau."

L'honnêteté crue et sans détour de Fruuer, me fit sangloter et comme si elle avait tout compris Dragotortue frotta sa tête contre mon épaule pour me consoler.
Elle se mit debout et de son aile droite étendue, tournant sur elle-même, elle traça sur le sol un cercle.
Elle tira Satie au milieu de ce cercle. Je compris qu'elle entamait un rituel de deuil et je me mis un peu en retrait pour la laisser agir. Les paysans regardaient silencieux ce moment d'intense tristesse. Dragotortue avait le long du cercle commencé à tracer des signes sur toute sa longueur, à la fin le cercle se mit à vibrer et son sillon s'emplit d'une lumière mauve. Le corps lové de Satie se déplia en s'élevant au dessus du sol.
Dragotortue se tenait debout à coté la queue repliée à l'intérieur du cercle dont la lumière brillait de plus en plus fort. Puis son intensité décrue pour disparaître, je me précipitais pour prendre Satie dans mes bras.

"- Qu'a tu fais Dragotortue ?

Les deux dragons m'entouraient lorsque Satie ouvris les yeux.

Une voie télépathique lui demanda :
"- Tout vas bien Satie ?
- Oui ça va, merci Fruuer !" lui répondis t'elle
- Non, Satie ce n'est pas Fruuer, c'est moi."
- Dragotortue, je croyais que tu ne parlais pas !
- Je n'y arrivais pas Satie … Quelque chose c'est cassé en moi quand tu as tué ton père … Comment …"
Je me retirais de la conversation télépathique, je ne voulais pas être indiscrète.

Mais ce que j'appris après c'est que Dragotortue choqué à la vue de Satie décollant la tête de son père avait perdus l'usage de la parole avant d'avoir pu en faire usage. Dragotortue était la dragonne du père de Satie, celui-ci ne l'avait pas reconnue à cause du changement d'écailles survenues après la renaissance. Et savoir pourquoi c'étais Satie qui avait été choisi par l'œuf, nul ne pourrait le dire. Peut être l'œuf savait le père de Satie perdus, mais ce ne sont que des suppositions.
Le trésor découvert dépassait toutes nos estimations, le seigneur de kede se révélait être un pilleur d'églises, d'œuvres d'art et d'après les sommes découvertes, nous étions convaincu qu'il avait détournée l'argent de la contré, pour gruger son roi.
Nous repartions avec un très gros pécule, j'avais de quoi payer mon entré à une des tours de magie d'Atsami. J'avais choisie la tour de combat, pour sa proximité et pour retarder le moment de la séparation avec Satie. Malgré mon invitation, elle ne souhaitais pas suivre une formation dans une tour de magie et préférait rejoindre le maître d'arme, Adwardonnor comme lui avait demandé son père.
Ilaham avait offert ces services pour nous accompagner à la cité de l'ordre car lui aussi voulait suivre l'enseignement des mages de la tour de combat. Il laissait la place de seigneur à son second, avec pour mission de plaider la cause des paysans pour faire de la contré de Kede une zone franche, libéré les quelques serfs des taxes et donner la terres aux métayers. La tête du châtelain et les trésors découverts devait contribuer à arranger l'affaire. La preuve de la grivèlerie de l'ancien maître des lieux ne faisait plus aucun doute, après la découverte de ces comptes.


Un bruit de pas, et le judas de la tour de combat s'ouvrit.
"- Que voulez vous étranger ?
- Je suis dragonniere. Je m'appel Waztierzholt et mon compagnon Ilaham. Nous souhaitons intégrer la tour de combat.
- Attendez je vais voir ça !


(20) En langue Elfique (quenya): ordonne le vent




Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash.
Dragon volcan
 Le 04/11/2007 à 01:08:45 
L'initiation

Les frais d'inscription réglés et quelques autres formalités évacuées, j'entrais avec Ilaham, dans la tour de combat. Pour ce premier apprentissage, les dragons en étaient exclus. Fruuer m'avait assuré que tout se passerais bien, qu'elle profiterait de ces quelques jours pour s'entraîner et évoluer, et que donc, je n'avais pas a me soucier d'elle. Mais après plus d'un an au contact de Fruuer, j'avais du mal à voir un jour sans elle.
Lorsque je franchi le seuil de la grande porte, j'eu la désagréable vision, d'un sourire dragonique sur la face de Fruuer.
On n'est jamais mieux trahit que par ses amis.

Les premières semaines furent une succession d'entraînement sollicitant nos membres et nos muscles, au delà de leurs forces. Chaque matin, après six heures de sommeil, notre corps endolori de la veille demandait pitié, mais l'ordre et la discipline de la tour imposait de souffrir, jours après jours, inlassablement. Seul les isilya et les valanya étaient dédié au repos. Durant ces deux jours, on Séances d'étirement, massage, relaxation, mais comme si aucune journée ne pouvais être dédié au contentement, le jeune était imposé sur ces deux jours.
Nulle tricherie n'était possible, car paradoxalement pour une tour de magie, cette dernière était bloquée dans l'enceinte de la tour, de même pour les communications télépathique.
Les semaines se suivaient ainsi redoutable et monotone. Nos abattement journalier nous ôtaient toutes réflexions seul notre corps nous parlait. Aucun échange de parole ne perturbait nos exercices physique, aucun des dix-huits élèves de la tour n'émettaient un son si ce n'est leurs souffles court, leurs ralle de douleur ou leurs cris et larmes de souffrance.
Nos maîtres d'armes étaient des ombres. Ils étaient tous vêtus d'une longue robe rouge, d'un large turban noir dont un pan coulait le long de leurs jambes droites. A aucun moment leurs visages n'étaient visible et le son de leurs voix, métallique, monocorde et sans aspérité étaient identique d'un maître à l'autres comme s'ils partageaient tous la même gémellité. Ils être aux nombres de neuf mais je ne pouvais pas en juré étant incapable de les différencier.
Maître était leurs titres et leurs noms et chacun d'eux paraissait interchangeable.
Le soir sur mon maigre grabat une pensé sur ma vie, sur mon histoire et mes buts m'effleurais pour m'assoupir sans rêve mis a part quelques cauchemar peuplé de maître sombre et exigeant se sur imprimait à mes trop longues journées. Dans mes rêves les maîtres me parlaient dans une langues que je ne connaissait pas, mais qui évoquait quelque chose dans mon esprit.
Il en fut ainsi pendant six semaines laborieuse la septième du même acabit fut moins pénible comme si la machine que mon corps était devenu avait transcendé la douleur.
Au exercice de course, j'avais au delà de mes limites franchie la sensation d'une chaleur euphorisante, une douce drogue qui m'amenait vers des record que je n'avait encore jamais franchis.
La neuvième semaine au jour de Valanya une boule se nouait en mon estomac, les instants de repos étaient devenue une souffrance. Mon corps se mettait à vibrer mes membres pris d'un engourdissement ressentait à vomir mes repas de la veille. Mes yeux me faisaient horriblement mal.
Un maître considérant mon état me pris par la taille et me souleva comme un fétu de paille pour me reposer sur ces épaules. Je n'étais pas la première Ilaham m'avait précéder comme d'autre trois jours avant. J'en avais conclu à sa mort comme une sorte de fatalité inéluctable. On me déposa dans une cellule au mur, sol et plafond ouaté d'une matière grise. Absorbant le moindre choc. Un bol plein d'une gélatine ver sombre à l'odeur de camphre était au centre de la pièce, plus aucune issu n'étaient visible pas même l'endroit par lequel j'avais du entré.
J'étais démence, folie, … Une gorgé du bol me souleva, j'entrais dans le mur comme dans un mur de brune. Une clarté blanche éblouissante m'enveloppait un homme approcha de moi il était grand une barbe blanche courte les cheveux raz, le teint clair, il souriait.
"- Suit moi ! ! ! " me dit-il en m'invitant de la main.
"- Je suis Gléandre de l'Axnar. Un des neuf preux de la tour. Waztierzholt tu seras mon apprenti durant les neuf mois de ta formation.
L'ordre des neuf preux a été constitué pour former les hommes, elfes, nain ou dragonnier à l'art du combat.
Le chemin est long jusqu'à notre point de rendez vous.
Je vais te conter l'histoire des tours.

- Durant la seconde guerre des dragons, cinq d'entre eux dévastaient tout sur leur passage. Trois mages invoquèrent une magie puissante et commandèrent aux éléments de bannir à jamais ces dragons du mal. Ce sort fonctionna sur les dragons mais les mages ne purent contrôler la puissance qu'ils avaient crées. Le sort devenu incontrôlable ravagea tout et tua des milliers de personnes dans des tremblements de terre, des ouragans, des incendies et des raz de marée pendant des mois .
Craignant pour leur vie, les mages se réfugièrent dans une tour et invoquèrent les dieux de la Seldarine (Corellon Larethian, Sehanine Lunarc et Shevarash) pour leur demander de l'aide. Les dieux répondirent à leur plainte. Ils saisirent la tour et la déplacèrent en dehors du monde où ils purent enseigner aux trois magiciens un nouvel art magique : LA HAUTE SORCELLERIE. Les dieux voilèrent les esprits des autres mortels ce qui permit aux magiciens indépendants restés après la guerre de s'échapper dans la nature.
Pendant un siècle, les dieux guidèrent leurs trois disciples sur la voie de la haute sorcellerie. Ce pouvoir, plus contrôlable que la magie sauvage, était une voie puissante pour les lanceurs de sort pour exploiter les forces magiques primaires. Les trois mages dominèrent leur nouvel art et devinrent les premiers sorciers de notre monde. Ils revinrent sur Atsami sur ordre des dieux pour mener les mages indépendants vers ce nouvel art occulte. Pour finir, les magiciens formèrent les trois ordres de la haute sorcellerie pour entraîner, protéger, et gouverner les mages.
Chaque ordre est dédié à un des trois dieux et à leur magie. L'Ordre des robes blanches suivirent Corellon Larethian, le dieu de la voie blanche qui exerce son emprise sur une forme constructive et calme de la magie. L'Ordre des robes rouges se vouèrent à Sehanine Lunarc, la déesse de la voie grise qui a pour domaine l'illusion et l'organisation de la magie. L'Ordre des robes noires suivirent Shevarash, le dieu de la voie noir qui exerce son emprise sur une forme destructive de la magie, ainsi que sur le commandement.
Pour marquer le traumatisme d'Atsami et afin que personnes n'oublie cet évènement, cinq tours furent érigé sur les cinq tombes où était enterré les dragons. Les tours d'air et d'eau furent accordés à la voie blanche, pour les affinités évidente avec leurs enseignements, les tours de feu et de combat furent attribués à la voie noir et enfin, la tour de terre la plus accessible d'Atsami et l'une des principale fut confié à la voie grise.
Après le retour des trois magiciens sur Atsami, les dieux, fermèrent le chemin menant à la tour d'origine pour qu'aucun mortel ou magicien ne puissent en connaître les secrets. Cette tour prit le nom de la citadelle perdue. Durant le 4ème âge, au moins deux sorciers, le chef des robes rouges Belize et le sorcier renégat Lyim Rhistadt, tentèrent de localiser et entrer dans la Citadelle perdue pour apprendre les secrets des dieux de la magie. Tous les deux échouèrent, et la citadelle fut complètement coupée d'Atsami quand les dieux partirent après la guerre du chaos. Il est possible qu'elle fût détruite suite à ce départ mais aucun n'en est sûr.

- Voilà, l'histoire des tours de magie. Tu te trouves dans une des tours marqué de l'emprunte de Shevarash, la tour de combat. Tu as été choisi, comme huit autres guerrier pour suivre notre enseignement. Beaucoup croient être à la hauteur pour supporter nos enseignements mais peut savent trouver au fond d'eux la volonté inébranlable du vrais guerrier. Peu importe la force seul la volonté est l'arme suprême."

Des ombres se dessinaient dans la brume opaque compagnon du récit de Gléandre. Cinq autres preux accompagné de leurs élève étaient déjà au point de rencontre une sorte de puit à la margelle basse dont chaque pierre portait l'emprunte d'un signe cabalistique elfe, de l'ancienne écriture, dans lequel une eau argenté scintillait en surface, troublé par une onde sans fin. Trois autres maîtres complètement notre cercle autour du puit.
Ils étaient naines, elfes et homme à part égal vêtus de même que Gléandre. Un des hommes du cercle pris la parole. Comme je l'apprendrai plus tard il se nommait Elmagnarche, mage premier de la tour de combat. Et sous sa main je reconnu Ilaham. J'esquissai un maigre sourire à son intention qu'il ne vit pas ou feint de l'ignorer.
"- Aujourd'hui nous accueillons dans notre communauté neuf élèves tous aptes à recevoir l'enseignement de la tour."
"- Maître Tchoer le rite."

" http://img211.imageshack.us/img211/2706/21yg7.png " (21)

Durant l'oraison du maître Tchoer les autres preux psalmodiaient en échos

" http://img66.imageshack.us/img66/5097/22me1.png " (22)

Tout le rite était en quenya. La langue des elfes dont faisait partie Gléandre de L'Axnar, Lee Racjuss et notre orateur. Fréodilon De Loobguis, Elmagnarche, Lear Thoriur était de la race des hommes et Lear Viido, Sojué, Dusja Béechamac de la race des nains (23).
Une fois le rite accomplis les preux prirent au creux de leurs mains un peu de l'eau argenté qui affleurait du puit, alors que l'onde en son centre n'était plus. De cette eau ils oignirent le front de leurs disciples, moi compris.
De ce geste je fus, ainsi que huit autres, intronisé disciple de la tour de combat.

(21)
"- Accueille ici les armes des guerriers.
La tour séculaire s'ouvre au combat.
Le faible à été rejeter de ces murs.

Et à l'âme pure c'est ouvert.
L'armure ceint le combattant.
La flèche guide l'œil de l'archer.
L'épée arme le bras du guerrier.
Et son bouclier protège le faible.
Son heaume guide son esprit.

Ici tu trouveras les fondements.
La base de ton art.
L'art de la guerre.

Les neuf preux.
Tenant de la doctrine.
Seront tes maîtres.

Reçoit leurs accueille
Et montre toi digne
De leurs enseignement

Dans cette enceinte
Comme à l'extérieur."

(22)
"- Reçois le savoir
De la tour de combat. "

(23)
Ensemble, les Neuf Preux incarnent toutes les vertus du parfait chevalier. A l'exception de Tchoer, il s'agit de conquérants, issus d'une lignée royale, qui furent pour leur nation une source d'honneur et de gloire et qui se distinguèrent par leurs faits d'armes. Leurs noms sera révélé plus loin ...


Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash.
Dragon blanc
 Le 17/06/2008 à 09:37:32 
depuis Novembre 2007. plus rien ^^ On espère que ce n'est pas la fin Oo
Dragon volcan
 Le 13/12/2009 à 00:56:26 
La tour de combat

Un drôle de tableau à l’image d’Atsami. Neuf élèves quatre elfes, un nain et quatre humains dont une elfe et une femme, moi !
Chaque mois ils se sont succédé : Neuf maîtres à part égale elfes, nains et hommes.
Le premier fut lee Racjuss armé de sa lance, la lance de longin sur laquelle était gravé le mot magique "ΛΟΓΙΝΟС" . De son fer en forme de main jointe semblait couler une larme de sang éternelle, sa hampe doublait la taille de son maître haut de 6 pieds et 6 pouces ce qui pour un elfe était assez exceptionnel il était un des plus grand parmi nos maîtres après Elmagnarche , un semi-géant de presque 7 pieds de haut.
Durant un mois lee Racjuss nous appris le maniement de la lance en combat rapprocher ou en groupe sous forme de phalange. Il nous enseigna le moyen de trouver le point faible de n'importe quelles armures que ce soit la position du coup du coup jarret pour les montures de cavalerie, le fendu technique fatale à tous caparaçons de dragon ou le carré de phalange hoplitique. Il nous montra différente lance comme l'anicroche surnommée le désosseur, la guisarme effrayante halbarde perçant n'importe quelle armure ou l'étonnant kimagana composé d'une hampe creuse en bambou souple qui se décomposait en plusieurs tronçons liés ensemble par un lien de cuir. Suivant l'habileté du combattant. Cette arme se mouvait tel un serpent tranchant les gorges pour revenir aussi droit qu'une pique dans les mains du fantassin. C'est dans les mains de Nalir le nain qu'elle prouva toute sa dangerosité et son efficacité.
Lee Racjuss pouvait être fière de Nalir sa pupille.


Le deuxième mois Sojué un des maîtres nains nous appris l'utilisation du bouclier cette pièce de métal, bois et cuir que beaucoup utilise comme défense lors de combat mais dans les mains de Sojué le bouclier était une arme qui se nommait égide. Un bouclier en cuivre cerclé de mitrille avec en son centre une tête hideuse à chevelure de serpents qui semblaient se mouvoir lorsqu'il l'utilisait. Une légère encoche cylindrique servait à l'appui d'une lance. C'était mon ami Ilaham qui était sa pupille et tout comme Nalir à la lance, il se montra à l'égale de son maître le plus habille à l'usage du bouclier.

Le troisième mois fut celui d'Elmagnarche et de son immense cheval Kuhaylan. Avant de vous raconter l'enseignement de ce maître de la cavalerie je me dois de vous conter la légende qui court sur son cheval.
Kuhaylan est issue d'une longue lignée de chevaux dont l'origine remonte à père-de-tous le créateur de se monde. Père de tout, aux jours de perfections, appela le vent du sud qui lui était doux aux sons et aux toucher. Il en prit une poignée et créa le cheval qu'il nomma Rocco. Pére-de-tout éleva Rocco en divinité et lui donna trois enfants dont Kuhaylan pour rejoindre le panthéon humain de fééruin. A l'age de création des tours de magie la descendance de Kuhaylan offrit ses services aux mages de la tour de combat et de ce jour ne la quitta plus.
Il fallait la taille de six pieds et onze pouces de haut pour chevaucher cette magnifique bête. Il nous appris à tenir notre monture dans toutes situations et cela sans que je n'aie à faire usage de la magie comme je l'avais fait précédemment avec Tidus. Une fois encore ce fût l'apprenti et pupille du maître qui donna le meilleur résultat. J'avais hâte de savoir ce que mon tuteur Gleandre de l'axnar allait nous enseigner.

Le quatrième mois ce fut Dusja Béechamac qui pris la suite d'Elmagnarche et tous comme les précédents Ryrion le protégé de Dusja fût le plus habile de tous surtout à la francisque sorte de hache de jet qu'il maniait d'une façon prodigieuse. Je me rappel particulièrement d'un exercice ou nous affrontions les avatars de nos maîtres, ceux qui quatre mois plutôt avaient dirigé de leurs voix métalliques les neuf semaines de nos épreuves de sélection.
L'épreuve consistait à abattre un des neuf avatars avec une des armes de combat proposé la hache d'arme, la masse d'arme ou le boulet. Je ne réussis l'épreuve qu'avec difficulté en utilisant une masse dite poinçon et ma meilleure arme fut la rapidité. Lorsque vint le tour de Ryrion l'elfe pris la francisque et abattis les neuf avatars sans aucune difficulté l'arme dans ses mains semblait multiple et s'abattait sur têtes et membres comme pluie sur la terre.

Waztierzholt quel bel arc ! Tu devrais le reposer au musé où tu l'as pris. Aujourd'hui c'est mon jour, chez nous nous somme archer de père en fils et jamais mon arc n'a failli à la cible que je lui destinais. Montant son arc je vis qu'il était noir nervuré de blanc; lisse, racé, profilé, impeccable, …
Je ne pris pas la peine de répondre.
"Salut azia je me sens particulièrement en forme. Prête à en découdre avec n'importe quels trous du cul prétentieux.
Snif, snif … Tu ne sens pas une drôle d'odeur d'ailleurs ?"
Le rire cristallin d'Azia résonna dans les couloirs de la tour attirant tous les regards des élèves attendant devant la salle d'entraînement. Aoad qui s'était arrêter quelques mètres avant s'élança traîtreusement dans mon dos. Ce n'est que dans le changement d'attitude d'ilaham que je sus ce qu'il se tramait.
Ilaham passa de la franche hilarité à la stupeur juste le temps pour moi de glisser sur le coté et de mon arc lui faire un croc en jambe. Le lourdaud s'effondra de tout son poids en quelques pas je fut sur lui à l'aide de mon arc débandé je passais la corde autour de son cou et avec l'arc je fit levier.
"Fait attention a qui tu t'attaque. Je ne suis pas une inoffensive fillette. Tu comprends ?"
Je n'avais pas besoin de répondre ses yeux comprenaient.
"Que se passe t'il ici ?"
Gléandre de l'Axnar venait de sortir de la salle d'entraînement. Comprenant la situation il fut sur moi en un clin d'œil pour me soulever de ma position. Aoad retrouva toutes ses couleurs en même temps qu'il repris son souffle. La corde avait creusé un profond sillon dans la peau d'Aoad. Gléandre après s'être assuré qu'Aoad ne risquait rien se tourna vers moi pour me fixer de ses yeux perçant.
"Ce n'est pas comme ça que doit se tenir un élève de la tour de combat !"
"C'est lui qui a commencé" Cria Azia en désignant Aoad.
"Taisez-vous !" répondis Gléandre, il poursuivis :
"Waztierzholt, c'est la dernière fois que je vous y prends. Même chose pour vous Aoad !
Le câble de cet arc est en mytrille. Je ne serais donc pas étonné si Aoad gardais son empreinte longtemps après."
Se tournant vers les autres élèves.
"Que ça vous serve de leçon ? La colère et la jalousie son de très mauvaise conseillère.
Waztierzholt vous viendrez dans ma cellule ce soir. Pour l'instant entré tous."
Dans la salle se trouvaient neuf nattes alignées dans la largeur.
"Poser vos arcs et carquois à cette extrémité et asseyez-vous à l'autre"
Première entrée dans la salle je m'installais sur la deuxième natte. Azia pris la première à ma gauche et Ilaham à ma droite tandis qu'Aoad choisi la dernière natte la plus éloigné de moi.
"Il méritait cette leçon Wazt !" Me chuchota Azia.
"Il évitera de jouer les fanfarons dorénavant" ajouta Ilaham.
"Je voyais aux sourires diriger vers moi que je n'étais pas la seul à ne pas supporter Aoad.
"Ilaham est ce que vous souhaitez vous joindre à moi et mademoiselle Waztierzholt ce soir ?"
"Non, maître" répondis Ilaham coupé en pleine explication de l'altercation avec Nalir.
"Bien alors, on va pouvoir commencer"

Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash.
Dragon baikamath ADMIN
 Adv 
 Le 14/12/2009 à 15:03:04 
plop (pas eut le temps de lire, mais ça te débloque)
Dragon volcan
 Le 15/12/2009 à 22:26:51 
Gléandre de l'Axnar

Gléandre passa la journée à nous expliquer comment respirer et comment ralentir sa pulsion cardiaque.
La journée touchant à sa fin je pris la direction du bureau de Gléandre. Après quelques coups frappés à l'huis, il m'invita à entrer.
"Oui, Waztierzholt. Entrez !"
Le bureau était pauvre, glabre. Rien n'était accroché au mur. Aucun livre n'était visible. Sur la gauche un paravent coupait la pièce en deux.
Par son ouverture en trois pans coulissants, on pouvait voir une natte de jonc tressé étendue. Au fond de la pièce sur la droite Gléandre était assis en tailleur devant une table basse occupant la diagonal. D'un geste il m'invita à le rejoindre face à lui sur un coussin au confort de pierre.
Sur la droite de Gléandre un portant à sabre était occupé par trois katana dont les lame damisquinées luisaient à la lueur de la bougie encore oscillante de ma récente entrée.
Sur ma droite se trouvais un vase avec une branche de prunier en fleur devant un paysage neigeux tout en hauteur. Le tableau tout en hauteur représentait l'évocation de la montagne. Sur sa partie basse un rouge gorge fouillant la neige à la recherche de sa maigre pitance inspirait la faiblesse de la vie fasse à l'immensité de la nature et pourtant, les quelques touches d'empreintes laissées par l'oiseau derrière lui marquaient cette nature d'une telle humilité.
Un peu plus sur la droite se tenait l'arc de Gléandre. La corde de préhension qui jadis avait dû être jaune était maintenant d'un brun quasi noir.
"Assied toi Waztierzholt"
Je remontais ma robe de noviciat pour plier les genoux et m'installais tout comme le maître en tailleur devant la table basse. Face à lui.
"Ton attitude était inqualifiable et ce quels que soient les tors d'Aoad"
"Oui maître"
"La colère chez toi est une force indisciplinée. Elle ne doit pas te contrôler. Au contraire elle doit te servir pour devenir une énergie a ton service"
" Cette énergie canalisée peut devenir magie, Tchoer t'enseignera comment la drainer pour la contrôler, la réserver, la discipliner et t'en servir contre tes ennemis. Ce que je vais faire c'est préparer ton esprit à évacuer ta colère au bon endroit. Quand Tchoer t'instruira, tu trouveras toute seul cette réserve d'énergie pour l'utiliser."
Il se retourna pour prendre le sabre posé derrière lui et le posa sur la table.
"Pose tes mains sur tes genoux ! Détend toi ! Cette pièce est un peu petite pour ce que je dois faire alors ne bouge pas d'un cil et fixe l'estampe ça t'aidera. Si tu ne t'en sens pas capable ferme les yeux."
Il souleva le sabre à deux mains et le porta à son front. Il ferma les yeux et récita une prière elfique que je ne compris pas.
Lentement il souleva une jambe pour lever son grand corps d'elfe. Le mouvement était majestueux et hypnotique. Le sabre fut dégainé de son fourreau d'un geste. La gaine abandonnée sur la table basse vibrait encore.
Gléandre fit quelques mouvement avec le sabre. Tourner, fendre, piquer. Le sabre sifflait son mouvement s'intensifiait et je sentais son souffle sur mes joues.
Je fermais les yeux non pas par crainte mais parce que ce mouvement m'entraînait dans un état de plénitude inconsciente. La lame passait si près de moi.
Ce fut la voie de Gléandre qui me tira de ma torpeur.
"Wazt ! Tu dors ?"
"Excusé moi maître je n'ai pas pue lutter."
"Au contraire c'est très bien tu es une véritable éponge pour ce qui est de la magie. Je l'ai su dès ton arrivé. Ton aura est propice à la magie."
"Mais pour l'entraînement ? Je ne voudrais pas vous décevoir maître."
"Soit tranquille tu ne me décevras pas."
Je ne sentais l'obligation d'insister.
"Mais vous ne m'apprenez rien sur le maniement de l'arc."
"Non, tu peux me laisser ce sera tout."
Le lendemain et les jours suivants je n'eus pas l'impression que la petite séance avec Gléandre eu apporter quoi que ce soit de profitable à mes talents d'archer.
Le mois tira rapidement à sa fin. On avait appris à se concentrer pour que notre respiration et nos battements de cœur soit plus lent. Les elfes étaient physiologiquement plus aptes à obtenir une concentration proche de l'ataraxie. Pour les nains leurs battements de cœur saccadé étaient très difficiles à discipliner et bien souvent l'agacement les gagnait devant la quasi-impossibilité de ses exercices. Pour ma part j'arrivais juste à ralentir mon activité corporelle au niveau d'Azia mais pas aussi bas qu'Aoad.
Cet échec me remplissait de fureur. Je canalisais cette frustration comme me l'avait appris Gléandre mais je ne savais toujours pas l'utiliser utilement.
Puis on s'entraîna au tir sur cible fixe, tir à l'aveugle, tir sur cible mouvante, tir de précision et enfin tir en mouvement. Pour cette dernière épreuve Elmagnarch assista Gléandre dans son enseignement, pour le plus grand plaisir d'Elelad qui retrouvait son tuteur.
Le jour de l'épreuve final j'étais dans l'état d'esprit de celle qui va à l'abattoir. Je n'avais aucune chance de remporter cette épreuve Aoad m'avait toujours surpassé et ce dans tous les entraînements précédents.
La première épreuve était de tirer une flèche a travers sept plaques de cuivre percées en leur centre et finir au centre de la cible.

Il fallait pour cela fléchir l'arc et positionner la corde dans l'encoche. L'effort était intense. Au troisième essai j'étais à deux doigts de réussir mais à chaque fois j'échouais alors que j'allais abandonner Gléandre posa sa main sur ma tête et me dis :
"Concentre-toi ! La force seule ne sert à rien."
"Ben voyons, ce n'est pas lui qui tire sur cette corde." Malgré cette pensée rageuse je me mis en condition. Les yeux clos, je revis Gléandre faire cet exercice. Un genou à terre je calais mon arc au niveau de mon pied droit, ma paume gauche sur l'extrémité de l'arc je le ramenais au sol. Je sentais la corde sur mon genou droit je l'attrapais lentement l'index sur la partie de câble à encocher.
"Par l'enfer." Dis-je en ouvrant les yeux
Je me concentrais et repris le contrôle de mon pouls qui était repartis tout à sa joie d'avoir franchi cette étape. L'arc tendu j'allais décocher la flèche lorsque je me repris.
"Maître Gléandre" Dis-je en levant la main.
"Oui, Waztierzholt"
"Pourriez-vous reprendre la tension de mon arc ?"
"Arriveras-tu à le retendre ?"
"Je le crois"
"Comme tu voudras" Dit-il en reprenant mon arc d'un sourire.
J'étais pleine d'une confiance sans limite que même la vue de Gléandre peinant à décocher le câble ne pouvait entamer.
Le câble une fois raccourcie je me remis en position. Je repris ma concentration. L'effort était intense mais je ne doutais pas de pouvoir ré encocher la corde. Je sentis que je passais un niveau dans l'effort. Mes yeux fermés perçurent un flash de flamme, une explosion de lumière. La corde était en place dans un état second je pris une flèche du carquois logé à ma taille me levait lentement dans un même mouvement lent emprunt de solennellité. Je décochais la flèche en visant à peine.
L'arc ballant, je repris conscience pour regarder autour de moi. Tous me regardaient avec stupeur la flèche avait passé les sept plaques de cuivre pour finir au centre de la cible. Ce fut Azia qui m'attira par le coude pour me tourner vers le grand miroir qui me faisait dos.
Mes cheveux étaient en flammes mais je ne percevais aucune brûlure. C'était une flamme sans chaleur. Je ne pus pousser mon investigation plus loin le phénomène perdant rapidement d'intensité pour retrouver mon habituelle coiffure.
Tous vinrent me féliciter chacun à leur tour, même Aoad mais, bien évidement sans gaieté de cœur. Le dernier à me saluer fut Gléandre qui me glissa :
"Avant qu'un diamant ne soit un diamant il a été un morceau de charbon."
J'étais épuisé et malgré le repas du soir je pris congé plus tôt qu'a mon habitude pour m'étendre dans ma cellule ou le sommeil ne se fit pas attendre.

Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash.
Dragon baikamath ADMIN
 Adv 
 Le 16/12/2009 à 09:20:01 
plop
Dragon volcan
 Le 02/01/2010 à 13:13:53 
Le dragon d'Ilaham

Des jours, des nuits firent place aux semaines, puis aux mois jusqu'à ce que s'écoule une année.
Mon apprentissage touchait à sa fin chacun des neuf élèves était libre de rester ou de rejoindre sa famille. J'avais pour ma part choisi de rester une nuit de plus afin de reprendre la route au matin après une nuit de repos.
Nous n'étions plus très nombreux à avoir fait ce choix : Ilaham, Azia et Riryon. La veille au soir j'avais quitté avec regret Delàril et Nalir. Malgré l'immensité d'Atsami je ne doutais pas un instant de nos futurs retrouvaille.
Sur les pas de la tour de combat le matin se levait. Une journée d'Hísimë dardait son soleil blafard. La nuit avait été épuisante pour ce ciel triste. Les nuages eux même se reposaient au sol couvrant d'une brume épaisse le sol. Je marchais quelques pas suivis d'Ilaham.

"Premier jours d'une autre vie !" Dit-il d'une voix ou perçait la tristesse.

"Tu vas faire quoi ?" Lui demandais-je.

"Je ne sais pas. On fait un bout de chemin ? Et vous vous êtes sur de rentrer dans vos contrées ?"

Azia et Riryon avaient déjà pris leurs décisions. Ils rentraient au pays.
Pour ma part j'acceptais la proposition d'Ilaham. Faire la route seule avec Fruuer ne m'enchantait pas particulièrement :

"Pourquoi pas Ilaham. T'as appelé ton dragon ?" Lui répondis-je.

"Non et toi ?"

"Ca fait si longtemps ! J'ai peur qu'elle ne réponde pas. Tu ne veux pas appeler ton dragon en premier ?"

"Somgorg ! Vient à moi."

"T'as besoin d'être si solennel ?"

Ilaham souri à ma remarque :
"Je ne sais pas mon père faisait de même et toi ?"

"Je l'appel tout simplement."

"Fruuer t'es là ?"

"Oui, Wazt"

La réponse me fit sursauter, alors qu'une masse sombre se levait devant nous, se secoua de toute la mousse et feuille morte.

"Fruuer ! Ma belle t'est là depuis longtemps ?"

"Ho seulement quelques mois."

"Tu m'as attendu tout ce temps ?"

"Non j'aime bien regarder les feuille tomber, je m'étais mise en repos. Depuis que t'es rentré dans cette tour j'ai passé mon temps à chasser et augmenter mes capacités. C'est seulement ses derniers mois que j'ai médité. Mes écailles sont d'ailleurs devenues plus sombres. Je suis une dragonne de lave maintenant"

"Je vois ça"

"N'est-elle pas belle ma dragonne ?" Dis-je en me tournant vers mes trois amis encor sous le choc de l'apparition instantané de Fruuer.

Ils se rapprochèrent de moi pour me demander.

"Elle est superbe. On peut l'approcher ?"

"Le premier qui m'approche, je le grille !"

"Oui, elle ne vous fera rien. "

"Qu'ils ne s'avisent pas de me marcher sur la queue ou je les bouffe tous !"

"Elle est très amicale, mais faite quand même gaffe à ne pas marcher sur sa queue."

"Ho, bien sur." Lança riryon qui fut le premier à s'approcher de Fruuer.

Avec une pointe d'hésitation la main tendue à plat vers la gueule de la dragonne.

"S'il pense m'amadouer en m'offrant sa maigre main il se trompe."

"Soit gentille Fruuer se sont des amis"

"Comme tu voudras !"

L'échange mental entre moi et Fruuer m'avait fait un bien fou. Elle était comme je l'avais quitté :
Un caractère de cochon, fière et arrogante. Beaucoup de défauts qui pour moi prenaient chez elle un caractère de qualités.
L'évolution de Fruuer était quasi imperceptible, elle était plus grande que dans mon souvenir et sa robe rouge sombre la mettait en valeur dans ce paysage d'automne. Un rouge pourpre moiré d'écarlate. Seul les pattes et la sous-ventrière avaient gardé ce rouge franc qu'elle avait à son éclosion. Ses cornes frontales et nasales s'étaient développées et tout son physique lui donnait une allure moins juvénile.
J'étais fière de présenter à mes amis ma dragonne. Je leurs avais souvent conté ses prouesses. J'en avais bien souvent exagéré les mérites, j'avais aussi brodé comme toute bonne conteuse sait faire pour captiver son auditoire.
Je voyais bien aux yeux d'Azia et Riryon leur admiration. Ca flattait mon ego et j'étais sur que Fruuer devait, elle aussi tirer profit de ce moment. Seul Ilaham avait suffisamment d'expérience des dragons pour faire le blasé. Il expliqua d'ailleurs à nos deux amis l'anatomie des dragons.
Sans monter mon intérêt j'écoutais et complétais mes propres informations sur les dragons.
Alors qu'Ilaham parlait de la carapace dorsale de Fruuer il s'interrompit pour tendre le doigt vers le ciel.

"Il est là."

"Ton dragon ?"

"Oui, Somgorg arrive. Tu le vois là bas ?"

Effectivement un petit point noir grossissait assez rapidement pour enfin découvrire une silhouette draconique.
A son arrivé les feuilles mortes prirent la fuite chassées par l'air que battait le dragon pour se poser.
Fruuer se campa devant moi pour faire face au nouveau venu.
Elle grogna un son sourd plein de menace.

"Qui es-tu et que veux-tu saurien ?"

Dans son esprit aucun dragon ne méritait le titre de dragon s'il n'était de lignée noble comme elle-même par son affiliation à Smaug le doré.
Le dragon ne répondis pas il se mit docilement au coté d'Ilaham et baissa la tête pour la porter à la hauteur de main d'Ilaham. Dans un grognement Fruuer se mit en garde.

"Tout doux Fruuer c'est le dragon d'Ilaham. C'est un ami."

"Alors qu'il se présente !"

"Je suis Somgorg de la lignée des Gerudi descendant direct d'Aoman le sage et mon dragonnier est Ilaham fils d'Ila et arrière-petit-fils d'Amiel le jeune …"

"C'est bon dragon ne nous fait pas l'arbre généalogique de ton maître le printemps risquerait de nous surprendre !"

"Et toi dragonne qui es-tu ?"

"Je suis Fruuer arrière petite dragonne de Goro l'ancien descendant.."

"De Smaug le doré, mais ta dragonnière qui est-elle ?"

"La future grande prêtresse de Shevarash au temple des flammes."

"Ha Ha Ha. La ligné de Goro l'ancien voudrait-elle refaire l'histoire ?"

"Tais-toi maudit reptile"

"C'est toi qui devrais tenir ta langue"

Les deux dragons s'étaient rapproché d'une façon inquiétante dans un concert de grognement tous plus inquiétant les uns que les autres.

"Calme-toi Fruuer" Hurlais-je en me portant entre ma dragonne et Somgorg.

Ilaham fit de même et les deux dragons maintenant contraints à la capitulation se faisait dos d'un air renfrogné.
Nos amis nous interrogeaient sur la signification de l'altercation mais Ilaham comme moi n'avions qu'une explication parcellaire de l'échange entre nos deux dragons chacun de nous n'ayant compris que les paroles de son dragon.
Il ne nous fallut alors que quelques minutes pour comprendre que Fruuer et Somgorg ne seraient jamais les meilleurs amis du monde.
Azia et Riryon comprenaient que notre voyage ne serait pas de tout repos nous encouragèrent avant de reprendre la route.
Ils avaient choisi de retourner dans leurs contrées respectives avant d'envisager tous autres voyages, alors qu'Ilaham et moi souhaitions poursuivre vers la prochaine tour.
La tour des mages eau.

Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash et Fruuer Dragonne maléfique
Dragon brume
 Le 02/01/2010 à 15:42:19 
plop ^^
Dragon volcan
 Le 24/07/2010 à 23:36:41 
L'œuvre de terre du Maharal

A quelques mètres d'Ilaham et Waztierzholt une paire d'yeux observait les dragonniers et leurs dragons. Sous son capuchon noir le Maharal regardait s'éloigner à dos de cheval Azia et Riryon. Il riait satisfait de sa persévérance. Cela faisait plus d'un an qu'il cherchait la jeune dragonniere, waztierzholt. Une criminelle de la pire espèce. Elle était la meurtrière du moine Dhaeraowathila (voir - au pied du mur), coupable d'avoir mis fin au règne du roi Thedrid seigneur de la cité des sables, perle du désert de Mârusthali (voir - la princesse du désert), et d'autres… Ses crimes étaient multiples et devaient être punis. La mort était la seule issue pour cette criminelle qui par sa faute avait déstabilisé le pouvoir séculier et spirituel d'Atsami.
Après leur dernière rencontre manqué aux portes de la cité des sables et la mort du prince Gontier, pour laquelle le Maharal (voir - courte vie) avait du faire pénitence au cinquième sous-sol pour se laver de cette ignominieuse méprise.
Tragan avait doublé la prime pour la dépouille de l'adolescente, mais peu importait la somme le Maharal en faisait maintenant une affaire personnelle.
Il avait envoyé une multitude de Gollem dans Atsami mettant à rude épreuve sa magie. Les rapports de cette multitude d'yeux lui avaient permis de savoir qu'elle ne s'était pas encore aventurée dans les sous-sols d'Atsami.
Les deux mois de transe auxquels il s'était astreint avait failli lui coûter la vie.
Cela n'avait pas été en vain car un jour un de ses espions, petit amas de glaise à forme humaine, avait retrouvé la trace du dragon rouge sans sa dragonnière mais le Maharal était sur que le dragon retournerait à sa dragonnière. Aujourd'hui c'était chose faite.
Le Maharal murmura à son adresse :
"Il conviendra d'être prudent deux dragonniers ne pourront être vaincus facilement." De plus pensa t'il "La tour de combat est bien trop proche. J'ai attendu près de deux an pour pouvoir affronter cette gamine rousse une journée ne fera pas la différence."
Le vieil homme s'agenouilla au sol pour prendre dans ses mains un peu de terre qu'il porta à son nez.
"Une bonne semence !"

Il frotta ses deux paumes entre elle et rejeta l'humus au loin, puis écarta les feuilles et branches jonchant le sol pour découvrire la terre. Celle-ci était légèrement sableuse de couleur noire avec quelques occlusions de glaise dorée.
Regroupant le plus de glaise il constitua une boule aussi large que ses deux mains réunis. De son pouce il y fit un trou pour y cracher sa salive et referma sur elle la boule.
Le Maharal entonna une incantation de sa voix sourde et profonde.

"Terre nourrice enfante Gollem
De ma bouche je sème
Le monstre du divin
Gollem,
Tu suivras par tous les chemins
La route du rouge dragon
Et tel sera ta mission
Jamais tu ne la perdras
Y compris dans le trépas."

Les gestes du Maharal montèrent une petite poupée d'allure humaine avec quelques feuilles et gland fixé à la glaise.

"Gollem suit discrètement
le dragon et l'enfant
Ma salive sera notre lien
Suit la comme un chien
Et rapporte sa position
Alors je guiderais tes actions."

La petite chose mu par la magie se dressa et parti sans un bruit sur la trace de Fruuer et Waztierzholt.

"Va fidèle espion
soit mon champion
Elle doit périre
C'est notre désir."

A présent deux yeux de silex observaient deux dragons, l'un aux écailles noires l'autres rouge sombre chevauché par leur dragonnier. La petite créature de terre et de feuille regarda s'envoler les deux dragons puis avant de les perdre de vu partis à la vitesse d'une bourrasque sans bruit si ce n'est le sifflement de l'air déchiré par sa propre course. Le Maharal souriait satisfait de sa créature qui filait loin de son regard. Il discernait encore deux points dans le ciel puis plus rien.

"Eloignons-nous de la tour. Je sens un point d'eau au-delà de ses collines."

Le vieillard ramassa son baluchon qu'il attacha à sa cane puis se mis en route.
La foret de châtaigniers qu'il traversa lui permis de faire une bonne récolte qu'il dégusta en milieu de journée. Les châtaigniers avaient fait place à des persistants aux troncs vénérables, le chemin caillouteux devenait plus difficile à gravir.
Le vieillard fit une halte pour poser sa main sur un grand cèdre au large tronc.

"Ce n'est plus de mon age ! Ce sera mon dernier contrat Tragan devra trouver un autre mercenaire.
"Désolé mon vieux mais il faut que je me régénère."
Le Maharal planta sa cane dans le sol à la base du tronc et murmura.

"Ho arbre vénérable
Pardonne-moi cette offense
Ma mission est honorable
Alors donne-moi ton essence."

La main prise de tressaillement s'auréola d'une lumière verte qui gagna l'ensemble des branches. L'arbre frissonna par la magie le parcourant. Détachant du tronc sa main le vieillard continua.

"Par ma magie
et par ma loi
sort de ton logis
Et viens à moi."

A ses mots la lumière verte fila vers la cane comme aspiré et s'éteignis.
Comme après un rude été l'arbre s'assombri sans pour autant avoir perdu toute sa vitalité. Le vieil homme posa une main caressante sur le tronc.
"Merci mon ami. Je ne t'ai pas tout pris à peine souffrira-tu de quelques bourgeons de moins cette année."

Il repris sa route d'un pas ragaillardi. En fin de journée il atteignit son but.
Au creux des rochers sortait une source lente dont le ru descendait sur l'autre versant de la colline.
A plusieurs lieux de cet horizon deux dragons et leur dragonnier filaient vers l'escalier menant au 1er sous-sol.

Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash.
Dragon noir
 Le 30/07/2010 à 21:50:34 
Plop.
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