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![]() Le 13/02/2007 à 14:01:46 | La bête Je suis la bête, le chaos, celui que l’on ne nomme pas de peur de sentir son souffle et serais la voix qui t’accompagnera dans le récit de l’enfance de la petite Waztierzholt. Que je nommerais Wazt par commodité. Wazt est tel un furoncle, un immondice que la terre aurait rejeter. Nié par sa mère jusqu’à la naissance détester par son père qui n’avait pus décrocher cette œuf de sa matrice. Elle, sa mère, fille de serf, servile, veule habitué à courber l’échine sous le joug de la pauvreté s’était fais engrosser par un saisonnier que la remugle de son hymen n’avait pour une fois pas fait fuir. Et c’est à l’age de 15 ans que cette femme eu son premier enfant. Lui, le vagabond, le rejeter pour qui la société devait tout, alors même qu’il ne lui avait rien apporter. Lui qui la volait cette même société, qui lui crachait dessus après l’avoir supplié d’un sou. Celui la même ne désirait qu’une chose se venger de celle-ci. Il lui reprochait de ne pas lui avoir donné sa chance, que « s’il avait été bien né, on aurait vu … » des déclarations d’ivrogne cracher sur le bord d’un zinc ou tous le monde riait sous cape de cette infortuné. C’est au détour d’un de ces vagabondages qu’il la rencontra. Elle n’était pas bien belle sous ses hardes. Mais l’alcool aidant, c’était à 29 ans son premier pas au paradis. De cette union était né un fils Andichael. Enfin le bonheur, non, le début de l’horreur. L’enfant était un attardé chronique, une rapide investigation crânienne nous aurait pas révélé non pas une lumière mais un trou noir. Ne voulant pas s’arrêter sur une erreur. Ils en firent trois de plus, regroupant toutes les tares que la nature n’avait pas eu le courage d’affligé au premier. Ha, Ha, ha faisons une pause je vous sent au bord des larmes. Récapitulons, nous avons deux rebus de l’humanité, une marmaille et toute cette troupe traîne une scoumoune de tous les diables. Là si vous voulez rire vous pouvez. Bon, le sort ne peut pas s’acharner comme ça. Et bien oui, la je sent que je vous surprend, la rédemption est au bout. Après quatre garçons. Le premier idiot, le deuxième laid comme un pou, le troisième galeux et le quatrième muet les parents ne voulaient plus procréer. Elle vomissait son mari, lui la battait et pourtant le miracle. L’immaculée conception dans toute sa perfection. Je vous avais parlé de furoncle mais en fait la matrice dégageât de sa gangue de charbon un diamant, Wazt. Dans ce tableau de famille elle irradiait l’erreur génétique. Les Huit premières années furent merveilleuses. L’enfant malgré des conditions de vie déplorables grandissait et embellissait. Sous mon œil bien vaillant, elle passa de l’état de tube digestif (tété, dormir, chier) à l’état de petit bout de femme. Sa mère avait retrouvé une place de domestique dans une bonne maison. Une ferme de la région dont les patrons avaient été touché par le malheur de cette famille et sans doute que le charme de Wazt y était déjà pour beaucoup, malgré ses a peine 2 mois d’existence. Elle avait en suite fait entrer son mari dans la place comme palefrenier. Devenu sobre le couple s’était vu confier d’autres responsabilités plus importante et ainsi il pu gagner progressivement la confiance de leurs patrons. La petite Wazt avait ouvert les nuages qui pesaient au dessus du couple et ces parents la bichonnaient tous ce qui était bon était pour elle. Rien n’était trop beau pour celle qu’ils appelaient mon trésor. Wazt était leur amulette, leur talisman, le bébé du destin qui écartait tous les soucis de la famille. A 4 ans, elle parlait déjà très bien et forçait l’admiration de tous. A 6ans, elle était la plus belle de la région et sans doute de beaucoup plus loin. Elle était intelligente, fine et réfléchit. Les prétendants se bousculaient déjà … A 8 ans, elle déplaçait les plus grands maîtres d’échec pour qu’ils prennent la mesure de leurs ignorances dans cet art. Durant toutes ces années toute la famille profita des dons de la petite Wazt. Et pour son 8eme anniversaire ces parents lui avaient organisé une grande fête dans la grange de la ferme. C’est lors de cette fête que la rédemption arriva la brave petite Wazt mit le feu à la grange et aux diverses dépendances. Le bûcher avait été minutieusement préparé par l’enfant à l’aide d’étoupes et de pétrole. Le feu dura un peu plus de 2 jours et Wazt fut la seule survivante de cette famille de 7. Et moi… Moi j’étais là au milieu de cette holocauste dédié a shevarash sous la forme d’un œuf dans les cendres et les débris de ce désastre. Merci Wazt shevarash ne pouvait pas trouver meilleur allié. La belle Très tôt j’ai eu la perception de ce monde de haine et de souffrance. Vous qui me lisez je suis sur que le plus lointain de vos souvenir ne remonte pas avant vos 6 ans. Et bien, moi, là où les chiots ont les yeux encore fermés, moi je les avaient grand ouvert, là où le bébé hurle, moi je n’ai pas soufflé un mot. J’ai tout vu, je me rappel de tout ma mère qui coupait le cordon avec les dents, le chien qui bouffait le placenta, mes frères dormant et mon père ivre mort affalé sur la table de notre seul pièce. Je n’ai pas crié. Mes poumons se font gonflé d’air après la sortie du col de l’utérus, l’air s’est engouffré par ma bouche, ma gorge et ma trachée jusqu’à arrivé à mes poumons en me brûlant tout le long du parcoure, mais je n’ai pas crié… Je n’ai pas crié… Je ne voulais pas de la vie et la mort ne voudra pas de moi. Les jours qui suivirent ma naissance ne furent guère plus glorieux. Mon père se battait encore avec les lézard et les araignées de ses delirium tremens, mes frères n’en revenait pas d’avoir sous leurs yeux une pisseuses à qui leurs rires gras faisait regretter la douillette protection de la matrice. La matrice, parlons en. Dès les premiers jours elle avait compris, hélas pour moi, que j’étais différente de sa précédente progéniture. Et donc, elle me gavait de ces borborygmes et autres Arheug-arheug, gazoux-gazoux – A VOMIR- Voir son visage délabré par les ravages du temps, des multiples grossesses, batailles d’alcooliques, … la liste est longues. Après ce fut l’arrivée des parents dont une tante qui se pencha sur mon berceau pour me montrer son cimetière, un ensemble de pierre tombal qui lui servait de sourire. C’était la tante Monaliza et quant elle parlait c’était le retour des morts vivant. J’ai tout supporté à deux ans mes premiers mots furent "poivrot, C****d"(1), sa***e ou pou******e". Les deux premiers désignant mon père les autres ma mère. Mon vocabulaire s’est très vite enrichit au contact du curée de la paroisse. Ce membre du culte (là, il faut faire attention à l’orthographe) était comme beaucoup pédophile. Mais avec moi et trois mauvais garçons, il fit l’expérience de la castration. En fait deux briques avaient suffit à l’affaire. Mon grand frère Andichaêl était, la chose que je manipulais, pour mener toutes mes mauvaises actions. Il était le benêt idéal, pour couvrir tous mes actes, allant jusqu'à s’accuser à ma place, comme, pour la foi où j’avais donner de l’oignon sauvage aux vaches du boucher pour me venger de ces regards vicieux et du coup donné à Ouiless, le dernier de mes frères. Ouiless, le muet, était mon préférer, je lui racontait mes rêves peuplé d’elfes, de dragons, de trolls ou d’Urgals. Je lui parlais de la lointaine Atsami … Des récits souvent terrible ou le gentil était toujours le dindon de la farce et la fatalité souvent grimaçante. Je n’avais pas encore été confronté de près ou de loin à ces créatures magiques, notre contré étant très éloigné de la terre des dragons. Mon père racontait des choses, mais comment discerner le vrai du faux dans ses propos incohérent d’alcoolique. Dans sa bouche, une prostitué dans un bain pouvait bien être une sirène pour peut qu’elle sente un peut la marée. A 7 ans j’étais considéré comme un géni capable de retenir plus de 400 série de signes. Des savants, médecin ou pseudo mage me visitaient. Malgré mes réticences ils me posaient des questions. Je me moquais d’eux, mais patiemment ils revenaient. Des inconnues campaient devant notre maison dans l’espoir que je leurs apporte mon aide. Tous cela me dépassait, je n’en voulais pas de cette notoriété imposée par une foule qui se nourrissait de mythe. Et certains disaient même que j’étais le messie, la belle affaire. Quelques mois avant mon anniversaire j’étais entré en transe alors que deux hommes de sciences, sorcier ou mage –va savoir- surveillait mon sommeil. Une transe qui me fit léviter à soixante centimètres au dessus de mon lit sans me laisser au réveil quelques souvenirs, que ce soit. Cet évènement que je n’avais pas contrôlé me laissa dans un état de stupeur second. J’avais peur de ce que je devenais ; d’être folle, sans doute le dernier éléments de cette famille de raté. Par exemple prenez toutes les couleurs primaires et mélangé les vous obtenez le blanc le plus pure. Et bien moi c’était le même chose prenez toutes les tares de la terre et vous obtenez la folie la plus pure : Moi… J’en étais là de mes réflexions et les retournaient sans trouver de meilleure réponse quand arriva mon anniversaire. Pour ce jour "merveilleux", mes parents avaient obtenue l’usage de la grande grange. La journée se passa comme dans un rêve. J’agissais comme si je commandais mon corps à distance. J’étais là tout en étant détacher de moi, concept étrange et difficile à concevoir, a moins que vous n’ayez déjà goûter un de ces champignons rouge à petit point blanc qu’on rencontre souvent au pied des pins sylvestre de nos régions. Tout était étrange. Arrive le soir, les convives étaient tous là ma famille au grand complet, le maître des lieux, et quelques autres personnalités. Au total une bonne trentaine de personnes. J’étais dans une petite pièce où je finissais de me préparer pour les rejoindre et faire mon discours. J’allais avoir 8 ans. C’est là que j’entendis la voix qui devait me sauver de la tombe que j’avais moi-même creusée. "-WAZT. - Hein … - C’est ce que tu veux pour tes 8 ans, une vie de bête de foire qu’on montre à tous ? - Mais, qui est tu ? - Dis toi que je suis ton avenir, tes jours meilleurs, ta seconde vie. - … - Mais pour ça il te faudra renaître, retrouver ta juste force et me libéré par le feu. C’est un sacrifice, donne moi les vies qui sont à coté et tes doutes ou souffrances seront apaisé. Mais avant ça il faut que tu sois sure de toi. Tu devras renoncer à tous ce que tu connais pour te lier à Shevarash. Je serais ton serviteur et ton guide vers les abîmes là où ton cœur t’attire. - …" La voie n’était, ni douce, ni mélodieuse, ni envoûtante. Elle était forte et profonde. J’avais l’impression de l’avoir toujours entendus. Elle me troublait. Je ne me rappel plus exactement mes paroles mais j’ai tout accepter, cette voix ou cette voie était celles que je devais suivre. Il n’en existait pas d’autres. "- Tu as déjà placé cinq ballots d’étoupe gorgé de pétrole à divers points de la grange met y le feu et tu me retrouvera." Je ne me souvenais pas avoir fait ça mais les ballots était là et je n’eu pas à les chercher. Je savais exactement où ils étaient. D’instinct, je m’y dirigeais en empruntant les passages les plus courts. Chaque mètre de mèche était déjà calculé, chaque seconde de mon parcours était prévus, jusqu'à une planche posée pour rejoindre le deuxième arbalétrier de la ferme. Tout était minutieusement pensé. J’avais préparé ce coup depuis au moins deux jours si ce n’est plus et je n’en avait aucun souvenir. Le feu parti des points en même temps. Une goulotte de goudron rampant le long des quatre façades pris feu et compléta le dispositif. Le brasier fut instantané et ne laissa aucune chance au trente occupants de la ferme. Dire qu’ils n’avaient pas eu le temps de poser les bougies sur le gâteau. Après m’être cacher sur les hauteur, j’observais les secours impuissant devant ce qu’ils baptiseraient, pour rester dans les mémoires des futures générations, le jour "des deux soleil rouge". Car au plus fort de la fournaise, le soleil couchant embrassait le ciel d’un rouge sans nul autre égal que l’holocauste rougeoyant. Moi j’étais libéré, j’exultais même si j’avais une pointe de regret pour Ouiless. Mais qu’aurait-il dit après tout … rien. Une fois le brasier fini il ne restait plus que des cendres rien n’avait été épargné. Le sol dégageait une chaleur, nauséabonde assez incommodante. En balayant du pied, je découvrais quelques dents sans mâchoires mi os. Tout n’était que cendre et poussière. C’est au centre du brasier que je découvris l’œuf. Je l’emmenais jusqu'à ma cachette avec mille protections. Cet œuf était le résultat de mon offrande à Shevarash. Il était blanc veiné de rouge, comme une résille de sang recouvrant l’œuf. J’avais impatiemment tenté de l’ouvrir mais mes efforts furent vain et pas même une rayure n’entama la surface. Ce ne fut qu’au lendemain que l’œuf craquela pour révéler un dragon rouge comme le feu d’où il était sorti. Son premier son fut "fruuer" ce qui lui valut son nom. C’est sous ce nom qu’elle, car c’était une dragonne allait partager toutes mes aventures. Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash. (1) Le deuxième mot n’est pas canard. Cherche encore… | |
![]() Le 24/02/2007 à 23:18:34 | Le voyage. Au lendemain de mon anniversaire. Je me retrouvais responsable d’un dragon a peine plus gros que mon bras. Je le sentais dans mon esprit, il me calmai et apaisait mes doutes. Mais après deux jours reclus sur les hauteurs avoisinant la ferme qu’on avait dévasté, il devenait évident qu’on ne pouvait continuer ainsi. Nous n’avions trouvé que quelques larves, racines et baies sauvage. Fruuer avait besoin de protéines à l’évidence. Elle se rappelait à moi en faisant mine de me mordiller le bras. J’avais perdu le contact privilégier que j’avais nouer avec Fruuer lorsqu’elle était encore dans l’œuf. J’avais écouté une voix forte et puissante et je me retrouvais avec ma petite dragonne à langer alors que j’avais moi-même de gros soucis pour subvenir à mes propres besoin, j’avais beau lui parlé elle n’émettait que ces petits sifflements grogner. "- Fruuer, ffffii-ruuer,… " (2) Au quatrième jour, je décidais de descendre au village et c’est grâce à Fruuer que je trouvais le moyen de remplir nos estomacs gargouillant. On arriva de nuit après que toutes les lumières se furent éteintes. Nous nous étions, un peu avant, Fruuer et moi, rouler en riant dans les cendres de notre précédent brasier. Notre victime allait être le boucher du village. Nous somme rentré sans bruit nous faufiler au premier étage dans la chambre du boucher ronflant à faire trembler les bibelots des étagères. Fruuer en prenant son air le plus méchant s’était posé sur mon épaule. La scène était prête et je me mit à hurler de ma voix la plus lugubre. "- Bagouard, tes crimes nous sont connues ! Tu dois payer. - Haaaaaa …" Le pauvre était terrorisé sous l’éclairage de la lune avec nos corps couvert de cendre nous avions tout à fait l’aspect de spectre. "- Que, me voulez vous ? Dit-il la voix chevrotante. - Tu fois payer Bagouard ! Descend et paie ton tribut - Je vous donnerais tous ce que vous voulez … Il rejeta les couvertures pour prendre l’escalier du rez-de-chaussée. La rampe tremblait sous l’effet de sa couardise. Je me retenais de rire en voyant ce poltron qui pourtant faisait trembler tous le village du temps ou mes frères étaient encore de ce monde. Pathétique et tellement jouissif. Arrivé en bas, on lui a fait descendre ces meilleurs morceaux et très prévenant il nous les à même emballé. "- Bagouard, ton heure n’est pas encore venue. Apporte ces offrandes aux lieux de l’incendie. - Je... Oui, je ferais comme vous dites, merci. - Tu renouvellera tes offrande chaque jours jusqu'à ce que les âmes de ce lieux soit apaisé. - Oui, je ferais ainsi. Mais je n’ai rien fait mademoiselle, je n’étais même pas là. - Tu est coupable tous comme les autres. Tien ta langue et fait ce que réclame les âmes. Sinon il t’en cuira. Il ne tien qu’a toi.3 Au même instant Fruuer pris son envol et piqua vers le boucher qui plongeât sous la grande table billot en poussant de petits cris de goret. Pitoyable. En sortant de la maison, je ne pus retenir plus longtemps ce rire que j’avais jusqu’a lors étouffé. Fruuer Voletai autour de moi et je sentais son hilarité afflué dans mon cerveau, elle était au ange, paradoxal non ! De retour a notre abris, on se mit a couvert pour guetter l’arrivé du boucher. Il fit sont apparition une heure après livide et très inquiet. Il déposât les victuailles avec précaution et nous tournant le dos a demis il fit plusieurs génuflexion, qui excitèrent Fruuer. Celle-ci voulait apparemment lui croquer le fondement qu’il avait fort volumineux. Mais je l’en empêchais de justesse en l’attrapant par la queue. Elle bouda un temps, mais valait mieux pour nous qu’on ne nous découvre pas. Notre situation si elle devenait plus aisé n’en restait pas moins incertaine. (2) Pour les amateurs d’anagramme il y a un sens caché. Fruuer Dragonne maléfique de shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de shevarash. | |
![]() Le 15/03/2007 à 00:45:27 | Nous avons ainsi profitez des générosités de ce pétochard de boucher pendant quelques jours. Mais nous ne pouvions rester trop longtemps dans la région. Fruuer avait déjà beaucoup grandis et je ne souhaitais pas qu’elle puisse être découverte. La quantité de viande qu’elle devait engloutir m’obligeait à parcourir la contré pour trouvé du gibier tel que daim, sanglier ou même loups. La viande finissait par manquer et les chasseurs du village devenaient de plus en plus gênants. Sans compter qu’il me fallait enfouir les déjections de cette, plus en plus, encombrante alliée. J’ai donc commencé à faire des réserves de viandes séchées et j’avais convenue avec Fruuer de faire route vers la région des dragons. La contré d’Atsami ne m’était pas inconnue, j’avais déjà étudié la cartographie de cette étrange région. Depuis que Fruuer était rentré dans ma vie je n’avais eu de cesse que de l’observer et contrainte dans notre cache, l’inactivité m’apportais son lot de doutes, et d’interrogation De plus je n’avais plus ce contact privilégié que j’avais noué avant l’évènement. Je l’observais avec défiance. Je sentais son aura s’introduire dans mon esprit et apaiser mes doutes mais je n’arrivais toujours pas à la toucher, la caresser ou même esquissé un geste amical. Son physique et son être ne m’inspiraient pourtant ni dégoût ni peur. Ses écailles brillaient comme le feu, que chaque soir le soleil couchant allume dans l’horizon. Son échine crénelée dardait sabres, couteau, poinçon, épée, … pour se finir à l’extrémité, de la queue, en une hallebarde menaçante. Ses membres puissants débutaient à l’aine comme des pattes de lion pour finir en serres d’aigles. Les flans, la croupe et les reins étaient fins, racés élancés. Son poitrail était bombé et formait avec son cou, puis sa tête une lyre harmonieuse. Sa tête, presque chevaline, était surmontée de cornes encore souples du fait certainement de son jeune age. Ses oreilles se terminaient finement en pointe comme flammèches volant aux vents, semblables à certains coraux rouges. Son museau était une mâchoire pareil au crocodile garnis de dents et crocs si serrés que leurs numérations en étaient quasi impossible. Et d’ailleurs, qui aurait eu l’idée saugrenue d’y glissé un œil ou pire une main pour un faire le compte. Et au dessus deux large naseaux libérant lentement une fumée paresseuse s’écoulant par volute ininterrompue. Je n’avais encore jamais vu Fruuer lâcher la moindre flamme mais ne dit t’on pas qu’il n’y a jamais de fumée sans feu ? Et donc Fruuer exerçait sur moi une fascination accompagné de craintes. Je n’arrivais toujours pas à la toucher. Je sentais pourtant qu’elle réclamait ce contact. D’ailleurs, elle prenait des allures de chat, féline, enjôleuse. Elle me rappelait certaines de mes attitudes et tous ça me poussait à la méfiance. Après tout la voie s’était tue. Qui me disait que Fruuer lui étais lié. Rien ! Qui plus est je souffrais de très puissantes migraines qui me faisaient souffrir le martyre. Lorsque je me prenais la tête entre les mains pour hurler ma douleur Fruuer émettait ses petits cris plaintifs et se contorsionnait d’une façon que j’aurais trouvé assez comique si je ne souffrais de milles épingles fouillant mon cerveau. Ces migraines étaient de plus en plus rapproché jusqu'à me tenir toutes une journée sans discontinué. La douleur me coupait la faim et par une belle journée elles cessèrent d’un coup comme elles étaient venues sans prévenir. Je profitais de ce répit pour me laisser aller. Les migraines m’avaient laissé dans un tel état de fatigues. Je m’étais étendu sur l’herbe profitant du soleil. C’était une belle journée d’automne (voir calendrier des saisons)Il faisait encore très chaud pour la saison et j’avais remonté ma jupe et retiré ma tunique pour laisser le soleil me caresser la peau. Se serait sans doute la dernière journée de soleil avant les grand frima. Fruuer était à coté qui lorgnait quelques proies imaginaires. Bondissant comme un chat, il trompait son ennui. Fruuer était déjà devenu aussi gros qu’un tigre. Son jeu ne dura pas longtemps et elle se mit à mes pieds. Puis avança entre mes jambes. J’étais parcouru de frisson, sa tête s’était glissée jusqu'à mon mont de venus et ses naseaux frémissant chatouillaient mon intimité. D’un geste je la chassait mais elle ne fit qu’évité ma main et poursuivi son inspection pour arrivé au nombril. Elle s’y attarda et enfin posa sa tête juste en dessous de mes petits sein à peine éclot. Son cou reposant sur mon ventre. Elle était allongée tout du long et je sentais sous mon ventre grandir une chaleur douce puis intense. J’avais l’impression qu’une boule d’énergie pure se rassemblait au creux de mon ventre. Et elle se déplaçait tout doucement jusqu'à ma gorge, pour se loger dans mon esprit. Là, tout bascula, mon cerveau avait explosé en mille morceau. Je ne voyait plus rien tout était explosion. De multiples fractales(3) se logeait dans mon esprit pour se renverser, se multiplié en symétrie complexes, ordonnatrice aléatoire vers l’infini, des tornades de lignes, figures géométrique, aberrations chromatique jusqu'au final : un trou noir, le néant. Et … Un cristal, une pierre pure aux innombrables facette, une pierre tailler comme un œuf. Cette pierre, il fallait que je la trouve coûte que coûte. Je savais qu’elle était en Atsami, rejoindre la contré était la première chose a faire ensuite, … Je saurais quoi faire. J’espère vous avoir manqué. Comme la dit Wazt je suis née par le feu et le feu restera mon élément. Lorsque je suis née, j’avais déjà la perception de ce monde par les yeux de Wazt. Mais lorsque je le découvris par moi-même, les odeurs étaient très fortes et leurs perceptions s’associaient avec ma vision. Vous qui êtes homme vous ne pouvez savoir ce qu’est une vision de dragons. Le dragon a cette part de vision reptilienne qui lui fait voir tout objet en mouvement dans un halo de lumière chaque chose qui se déplace est digne d’intérêt, mais ce n’est pas notre seul perception notre langues perçoit les variations de température et donc les mouvements d’aire, mais ce n’est pas tout, notre ouis perçois, par le truchement de notre membrane vibratile, tous les sons qui ne sont pas résonance et tout ce qui n’est pas rythmé ou en accord avec l’ensembles des bruits commun. Il reste l’odorat. Cette perception sensorielle du monde est liée à l’affect chez le dragon. Lorsque je suis né l’odeur des corps brûlé et les yeux écarquillés de Wazt furent les premières choses que j’ai perçu distinctement. Le monde et ces souffrances ne m’était pas inconnu, mais il ne m’étais parvenu que par la liaison télépathique que j’avais noué avec Wazt. Wazt ne savais pas qu’elle serait l’instrument de Shevarash alors que moi je le savais dès le départ. Chaque dragon connaît son destin à plus ou moins long terme mais ne peut le contrôler. Tout est écrit, même ton ressentiment par rapport à l’inéluctable. Alors pourquoi se battre ? Parce que même ça c’est écrit. Les jours qui ont suivi mon éclosion j’ai voulu rassurer Wazt de la voix. Et je n’ai pu émettre qu’un lamentable chuintement alors que j’aurais voulus l’encourager lui dire : " t’est sur la bonne voie". Mais rien … " Fruuer…" ridicule. En fait mon palais n’était pas arrivé à maturité et je n’avais pas crée le lien indéfectible qui lie tout dragon à son dragonnier. Je savais que ma beauté, mes allures féline et cajolant rendait Wazt suspicieuse, mais pouvais je lutter contre ma nature. Wazt souffrait de migraines, qui n’en étaient pas. Shevarash voulait sa servante et Wazt résistait, tergiversai. Et Shevarash n’est pas un dieu patient. Il fallait qu’on crée le sisilcala pà tixië (4). Lorsque Wazt criait de douleur, quand son cerveau était en ébullition. Moi je partageais son supplice. Shevarash se servait de toutes les interconnections qui nous liaient pour déclanché notre union. Celle de la monture avec son cavalier, le mythe du centaure, aujourd’hui disparut. Je me contorsionnait sous le coup de la douleur chaque muscle de mon anatomie était sollicité. Je fouettais l’air de la queue. Tout mon corps n’était qu’ondulation. En me faisant souffrir Shevarash agissait sur le lien encore tenu qui me liait à Wazt. Le jour où Wazt se livra enfin je parcouru son corps à la recherche de la porte, du point qui devait créer le sisilcala pà tixië. C’est sous la cage thoracique que je le trouvais. J’installais ma tête et ma gorge a son contact et je transmis à Wazt le sisilcala pà tixië. Un froid intense se créa au contact de nos deux peaux. Cette sensation progressive et diffuse m’engourdissait le cou, la mâchoire, puis ma colonne vertébrale jusqu'à ma poitrine ou mon feu intérieur de dragon rougeoyait habituellement. Mais en l’occurrence ce n’était plus un feu mais une tornade de glace qui avait pris la place du foyer qui y logeait habituellement. Mon cerveau fonctionnait à plein régime. Je sentais s’ouvrir les liens entre Wazt et moi. Ces facultés me revenaient et les miennes migraient vers son cerveau. Et Shevarash une fois toutes les connexion établis pris possession de sa servante pour lui confier sa première mission partir rejoindre Atsami et trouver "la gemme du fléau"(5). Cet élément devait être la première pierre d’un autel consacrant la gloire de Shevarash pour les siècles à venir. (3) Fractale : http://img413.imageshack.us/img413/7819/image155nu9.jpg http://img413.imageshack.us/img413/6805/image427fr9.jpg http://img147.imageshack.us/img147/9449/image961xv3.jpg (4) Littéralement briller en continu (d’un éclat argenté ou doré) sur Point ou petite marque. En Quénia : langage Elfique. Voir le lien ci-joint : http://www.ambar-eldaron.com/telechargements/dictionnaire_quenya_francais.pdf (5) "La gemme du fléau" : http://img147.imageshack.us/img147/652/quartzld2.gif Fruuer Dragonne maléfique de shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de shevarash. | |
![]() Le 21/04/2007 à 09:35:15 | Triptyque Du Moine Dhaeraowathila(6) L’eau Lame reposée, d'un guerrier stigmatisé S'assoie et pose un pied soulagé D'avoir tant et tant guerroyé Il a mené son combat Avec fière allure Pour mener, ici ou là, au trépas Sans commettre bavure ! C'est le moment de festoyer De commettre bonne chair Et enfin se reposer Le ventre, serein, repus, à l'air... Il n'a plus d'yeux Et n'a plus d'âme Ce n'était pas un bœuf Ni un coureur de gente dames C'était un de ces moines guerriers Se laver les mains dans le sang des autres Etait sa croix, bannière de saint déifié Pour se purger des fautes des nôtres ! C'était un feu Acide qui le rongeait Pour assouvir ce vœu S'y était assermenté Il n'avait que trop péché A avoir tant aimé, si zélé A devoir soumettre ces fieffés Le cœur, bien loin ... d'êtres désespérés ! Il était là Assis sur une tombe A attendre que le couperet ne tombe Et puis, après... (6)http://lens.anthony.free.fr/Aidedejeu/classe/Shevarash.htm Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash. | |
![]() Le 24/04/2007 à 00:17:06 | Sur la route d'Atsami Lorsque je me réveillais Fruuer était juché sur un rocher scrutant l’horizon. Je la trouvais changer et moi-même je me sentais plus grande, plus forte, plus … j’avais changé. Et mon premier reflex fut de m’en assuré en dévisageant mon reflet dans l’onde de la rivière du pré du saut du sot. Je m’étudiais ainsi depuis un moment quand : "- Alors ça te plait ce que tu vois " LA VOIX me fit sursauter. "- Fruuer, tu parle à nouveau ! " Je courrais vers elle pour prendre sa tête entre mes bras. "- J’ai eu si peur, d’avoir été trompé. Que c’est il passé " Je pleurais de joie en la tenant entre mes bras. "- C’est une chose tout à fait normal entre un dragon et son dragonnier. Ils se doivent de créer le "sisilcala pà tixië". C’est une connexion qui se caractérise par une tache argenté ou dorée. Le plus souvent sur la paume de la main, car c’est la que le premier contact se fait. Toi tu ne ma pas toucher dès les premier instant ce qui ma laisser l’opportunité de créer se lien sur la partie de ton anatomie la plus sensible et la plus réceptive. Regarde..." Je n’avais observé que mon visage et c’est en soulevant une tunique que je vis la marque. Elle avait la forme d’un cœur arrondie dans sa partie inférieure effleurant mon nombril remontant jusqu'au milieu de la côte cinquième pour que les deux oriels se rejoignent en dessous du sternum. Lorsque, je la touchais, elle était chaude et encore sensible au toucher. Je passais un temps à m’ausculter mais rien de particulier n’attirait mon attention si ce n’était la nouvelle pigmentation de mon thorax. "- Wazt, on a déjà trop tardé il nous faut nous mettre en route de suite " - Oui, je rassemble nos affaires. La viande est déjà emballé. On devrait se fabriquer un harnachement avec des sacoches et une selle pour que je puisse embarquer avec toi et le matériel. Le cordonnier a été maître sellier dans sa jeunesse peut être qu’on peu lui faire peur. Mais comment lui faire prendre tes mesures. Il nous faut de l’aide, Fruuer - Wazt tu oublie l’essentiel la magie ! Tu as déjà tous ce qu’il te faut en toi - La magie n’existe pas, Fruuer. La chimie, la biologie, les statistiques oui, mais pas la magie. Tout est explicable, tout es quantifiable. T’est pourtant une dragonne intelligente. - Tu te trompe. A tu vu dans tes livres l’origine de la vie ? Où se trouve la première parcelle de vie. Sur une étoile ? On pourrait en rire. Non la magie est là." Dit-elle en désignant ma tête. "- Tu la contient dans ta boite crânienne et je vais t’aider à la faire sortir. Essai de dire "can’alu" (7) et pense a ce qu’il me faudrait pour porter toute nos charges et pense aussi a ce qu’il te faudrait en tenu pour notre voyage. Et dis le mot en regardant la dépouille de la vache que j’ai tué ce matin. " Je fis comme elle me dit et le corps de la pauvre vache fut pris de soubresauts comme si elle reprenait vie. La peau se replia, puis se détendit laissant un amas de chair sanguinolente, un écorché de vache. En lévitation au dessus de la chaire mis a nu, au travers d’un voile de vapeurs dégagé par les viscères et autres abat resté au sol, je vis. Des artisans invisible s’activé sur la peau pour la tanner, la patiner et s’assemblai pour finir en un ensemble de sacoches, gants, chaussures, outres, etc.…qui aurait pu rivaliser avec le meilleur artisan cordonnier ou sellier de la région. J’en étais comme deux ronds de cuir. "- Fruuer quel sont les limites. - Elles sont infini. Seul ta raison, tes capacités physiques ou psychologiques peuvent diminuer tes facultés. Et si tu as été choisi par Shevarash c’est que tu as ce pouvoir. Il faut que tu ai confiance en toi que tu laisse la magie guider tes actes. Les paroles s’apprennent et ne sont pas difficile. Mais la foi ne peu s’apprendre. Tu as la foi, tu dois savoir l’utilisé. La magie est une arme a double tranchant. Il te faut la respecter et l’utiliser a bon escient et pas inutilement. Sache te préservé de l’arrogance, elle est toujours mauvaise conseillère et le prix d’une erreur est bien trop lourde." Fruuer était chargé comme une ânesse et quand elle voulut décoller je m’aperçus bien vite qu’elle pourrait tenir bien longtemps avec un tel chargement. "- Fruuer, combien de temps peu tu tenir en vol Avec tous ce chargement ? - On devra s’arrêtez toutes les trois à quatres heures, si je veux tenir jusqu'à Atsami. Tu ne pèse pas bien lourd, mais toi et le reste du chargement ça fait trop pour mes ailes. - Alors, allons au près du père Lardboulle. Il y garde trois chevaux d’on un blanc pommelé qui devrait nous faire un bon compagnon. - Tu sais parler au chevaux, Wazt ? - Non, mais je leurs ai déjà donné quelques friandises dans le passé et le pommelé est vif mais je suis sur qu’il pourrait se laissez convaincre. - Essaye de leurs parlez comme tu ne parle et prononce "quet-rocco"(8 ). Je suis sur qu’il seront plus compréhensif." J’ai rejoins le pré du père Lardboulle et comme à l’accoutumer les trois chevaux étaient là. Fruuer m’avait quitté avant la croisée des chemins pour ne pas les effrayer. Et lorsque je les appelais pour leurs donné une petite récompense. Je prononçais les mots et je les entendis. "- Dites donc c’est pas la petite Wazt qui nous fait l’honneur de sa visite ? - Oui, c’est bien elle. Tu crois qu’elle nous apporte du pain bi comme la dernière fois. - Moi. Je préfère le seigle mais le père Pross n’en fait plus. Depuis que les prix ont augmenté. Il ne fait plus que du blé. - La guerre et les pillards secouent l’économie du pays. - Et dans le coin y a personne pour leurs tenir la dragué haute. " Je n’en croyais pas mes oreilles. "- Vous parlez ? - Tien t’as vu elle a apprit a nous parler. - Oui, j’ai toujours su qu’elle avait un don cette petite. - Mais oui d’ailleurs c’est moi qui t’en es parlé la première fois. Tu te rappel aussi… - Es ce que l’un de vous serai près à m’accompagner jusqu'à Atsami ? - Mais oui, tien Tidus toi qui aime l’aventure t’as qu’à la suivre. Qu’es ce qu’on disais au fait … " Apparemment, ils étaient trop occupé pour faire attention à moi et continuaient leurs bavardages dans un flot ininterrompu. Mais je ne comptais pas, me laisser faire, comme ça. "- TIDUS ?" hurlai-je pour pouvoir couvrir leur caquetage. "- Oui, très chère que puis je pour vous ? - Viens par la que je puisse te mettre ta selle et les rênes. - Heu. Cet harnachement est des plus primitif. Ne pouvez vous pas monter a cru. - Tidus, Atsami est a plusieurs jours de marche d’ici. Il faudra bien que l’on prenne cet harnachement. Si je ne veux pas avoir le fessier en marmelade. Il n’y a pas de mors en plus. On ne peut pas faire plus doux comme équipement. - Oui mais la bride, la ça gène toujours quand c’est près des oreilles. - Bon ça suffit, on a assez perdu de temps. On fait comme je dis ou c’est la manière forte que j’emploi. - Ha oui petite. Et comment compte tu t’y prendre. - Fruuer, montre toi. " En quelques coup d’ail Fruuer se matérialisa au dessus des frondaison de la foret ou il s’était enfuit tout au fond du pré au plus loin de Fruuer. "- Merci, Fruuer. Tu peu te reposé je suis sur qu’ils se montrerons plus conciliant. " Et en effet Tidus ne se fit pas prié pour accepter la selle et le harnais que je lui proposais. Après avoir rassuré Tidus sur les intentions de Fruuer, celui-ci se détendit et opta pour un gallot un peu moins crispé. Et pour mon plus grand déplaisir il se mit aussi à me faire la causette. Une dizaine de lieus plus loin je demandais à une dragonne hilare : "- Comment on fait pour le faire taire " Fruuer en profita pour me torturer quelques minutes et me donna le mot elfique pour annuler le sort. On dit bavarde comme une pie en fait c’est juste parc que personne n’a pris la peine d’écouter un cheval. En une journée, nous avions parcouru un peu plus de trentes lieux ce qui mettait Atsami a presque 1 mois de voyage. Les deux premières semaine ne furent pas très difficile Tidus se montrait docile et la plaine et les quelques forets qu’on avait eu a franchir n’avait pas offert beaucoup de difficulté. Fruuer volait haut et profitait de nuage pour se dissimuler à la vue des hommes. Le peu de voyageur que nous avions croisé ne nous portais aucune attention. Ne présentant pas une menace, il nous ignorait royalement. J’avais fait quelques opérations de troc avec une caravane en provenance d’Atsami et avais réussi a près moult négociation et palabre échangé contre trois peau de loup avec le marchand contre une dague. Je me sentais déjà nu peu plus sur de mes défense car même si Fruuer pouvait sentir le karma des personnes qui s’approchait et leurs intentions. Il n’était pas improbable que certaines créatures puissent échappé à son contrôle. Et cela faisait déjà plus d’une semaine que j’avais la désagréable impression d’être suivi. J’en avais prévenu Fruuer qui après un contrôle des alentour avait bien vite écarté mes craintes sans les apaiser. (7 ) En langue Elfique (quenya): ordonne le cuir (8 ) En langue Elfique (quenya): parle cheval Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash. | |
![]() Le 21/05/2007 à 11:37:42 | Triptyque Du Moine Dhaeraowathila - deuxième volet Le feu Et, puis après Il s'est levé Les yeux injectés Satanique, possédé ... Il a commis Dans sa folle furie Cent et une barbarie A déchiré la vie Dans cette folie Il s'est dit Que tous ces impies N'ont pas à avoir d'amis Il est allé Jusqu'à profaner Ces lits de mousse arrosés Au petit jour par la rosée Leur enlever ce repos Qu'il n'y ait plus de dépôt Et surtout plus aucun de ces os Aucune trace de leur peau. Il n'a pas voulu choquer Mais il s'en moquait Car dans son autre réalité Il n'y avait plus aucune vérité ! Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash. | |
![]() Le 05/06/2007 à 11:05:28 | Au pied du mur. Nous abordions le passage le plus difficile de notre parcours le labyrinthe Dorladour, un horst long de plusieurs milliers de lieux seul accès vers Atsami. Aux portes de cette montagne barrière naturelle, forgée lors du brutale retrait de la mer égée. Je regardais me dominer des contreforts hauts de plus de 800 mètre. Un dénivelé impossible à franchir. Cet ensemble de failles, roches et autres concrétions qui résultaient de l'émergence de fonds sous-marins au moment de la submersion du détroit de Tarbragil, à la même période que, la possible submersion de l'Attidelanne (9). Tous ces livres que j’avais dévorés, ces connaissances que j’avais emmagasinées me revenaient jusqu'à la composition et la teneur en quartz, aragonite, mica, silicates, etc.…. Le sentier qui rentrait dans la montagne était si étroit par moment que Fruuer ne pouvait m’y suivre vu l’amplitude de ces ailes. On convient donc de nous séparer. Elle en haut du labyrinthe pour me guider et moi en bas pour diriger Tidus et notre équipement. C’est une fois arrivé au sommet de la crête Fruuer m’apprit la formule de la vision de dragon " Olozi ràmalöcë " (10) et je pus voir ce qu’elle voyait comme si ses yeux étaient les miens. Au sommet toutes les crêtes était araser à la même hauteur rien ne dépassait s’il n’y avait eu ces crevasses, unique passage vers Atsami, le sommet de la montagne aurait été aussi plat qu’une assiette. Le regard de Fruuer se porta vers moi et je me vis en bas immobile. Bras droit lever, baisser, gauche, … Chaque un de mes mouvement était comme souligner par un halo lumineux. Seul restait dans l’hombre les choses immobile. A cette altitude j’étais un point sombre minuscule immobile comme statufié tenant Tidus de la main gauche. Le cheval se détachait nettement souligné par un halo orangé marquant les mouvements d’inquiétude du cheval. "- Tu vois ce que je vois habituellement par mes yeux. Mais maintenant, ferme les yeux …, entrouvre la bouche …, respire lentement … et sent les choses." Je fis comme elle me demanda et je me revis mais cette fois mon corps brillait d’une couleur oranger comme celui de Tidus avec les parties les plus rouge sur le thorax, le cou et le ventre. "- Là, tu sent ce que je perçois par ma langue, qui capte chaque parcelle de chaleur. Maintenant garde les yeux fermés, coupe ta respiration. Tu vas sentir une vibration puis une chaleur envahir tes poumons. Ce sont toutes ces parcelles de vie qui t’anime et qui vibre pour te réveiller apaise toi et calme les." Mais rien n’y fit, je sentais tout mes sens qui me criait réveille toi. Et c’est dans un râle mêlé de toux, que je repris mon souffle. J’étais exténué. "- Wazt, tu dois reprendre. La magie est en train de partir. VITE …, fais moi confiance tu ne risque rien, coupe toi de ton passé d’humain, tu es une dragonniere, par une simple humaine." Je repris, et là tous s’assombri pour faire place au néant et au silence. Je n’entendis pas le rugissement de Fruuer qui me criait : "- Reviens, c’est trop tard. Tu n’auras pas le temps de revenir." J’étais parti dans un monde de silence, puis... Un battement ou plutôt un rythme, je dirigeais mon attention vers le bruit et là je vis une pierre rouge grenat sombre sanguine. "- Wazt, c’est bon, éveille toi." Cette pierre était fascinante et sa vibration, son rythme si captivant. "- WAZT. REVEIL TOI. " Je me réveillais au sol avec Tidus pencher sur moi qui me soufflait sur le visage de ces deux gros naseaux. J’étais complètement désorienté et il me fallut deux à trois bonnes minutes pour récupérer. J’interrogeais mentalement Fruuer sur ce qui c’était passé. "- Tu viens de découvrir une des autres particularité des dragons. La possibilité de découvrir certaines gemmes cachées sous terre. Celle que tu a vu est quasiment en sur face. C’est une gemme pure rouge qu’il faut affiné et taillé. Mais, déjà d’une très grande valeur. Les gemmes ne sont pas de simples cailloux. Elles ont une particularité magique. Elle draine les flux magiques vers son possesseur. Moi-même, comme tout autre dragon, j’ai une gemme logé sous mon lobe frontal appeler Dragonite, me sert à localisé la magie là ou elle est d’où ce que tu as vu. Elle est aussi une des causes de ma très grande longévité. C’est pour cette pierre que la race des dragons est chassée de part le monde parce qu’elle offre la vie éternelle. - ... - La recherche de gemmes est très difficile mais par l’alliance d’un dragon et d’un dragonnier cette recherche est plus aisée. Elle reste toute fois dangereuse. - ... - C’est par les yeux du dragonnier que la vision se fait car notre système de vision est trop complexe pour permettre un bon déchiffrage et localiser la gemme facilement. Et par conséquent cette gemme rouge que l’on a vue n’est pas devant moi, mais à quinze pas sur la droite. - ... - Ne bouge pas je te rejoins." Après deux vols circulaire Fruuer se posa à l’emplacement qu’elle m’avait indiqué, elle fouilla frénétiquement de ces pattes arrières pour finir avec les pattes avant. En a peine une heure de temps la gemmes était dégagé. Elle n’était pas bien grosse a peine la grosseur de la paume de ma main et bien moins belle que dans ma vision. "- Garde la précieusement, elle te protègera par la magie qu’elle concentre." Je mis la gemme dans la sacoche droite de tidus. Le cheval eu un imperceptible mouvement en me voyant soulevez le rabat. Mais je ne saurais dire si c’était à cause de la gemme ou la simple présence de Fruuer non loin de nous. Le défiler était toujours là et j’en toisais les long corridor, mais que pouvais-je redouté moi qui était investi d’une mission par Shevarash. Et la présence de Fruuer m’ôtait toute prudence, même la plus élémentaire. Fruuer me guidai de son promontoire et moi suivant ses indications, je dirigeais Tidus dans la bonne direction. Nous estimions a deux ou trois jours de route, le temps de sortir de ce défilé. Mais le soir venu avec plus de dix Lieus franchis pour a peine deux lieus a vol d’oiseaux. Pour une lieue franchie à vol de dragons un cavalier devait faire quatre lieus de marche difficile. Des quantités phénoménales de petits cailloux tranchant entravaient la marche de Tidus et pour préserver ma monture, j’avais emmailloté ces quatre sabots de peaux. Fruuer n’était pas contente de notre progression. Je sentais qu’elle s’énervait et des fois lorsque, je l’interrogeais, elle tardait à répondre. Plusieurs fois je l’avais interpellé sans réponses. Tidus était anxieux et je le sentais bien à sa façon de secouer l’encolure. Lorsqu’on abordait une bifurcation ou n’importe quel obstacle. Ce Premier jour dans le labyrinthe Fruuer nous avait rejoins pour allumer le feu. Tidus s’était habitué à sa présence et hors les mouvements brusque de la dragonne, il ne manifestait plus de peur devant Fruuer. Mais ce premier soir, le campement était tendu. Le lendemain, la tension était telle qu’en fin de matinée je n’interrogeais déjà plus Fruuer. J’attendais en fulminant ces indications de direction qui venait généralement par une interrogation guère affable « Qu’es ce que vous faites. C’est à droite » Et donc ce soir là, je faisais ma mauvaise tête avec toutes les raisons du monde. "- Qu’es ce qu’il se passe Fruuer, tu me fais la tête depuis qu’on est dans ce défilé. Il y a un problème ? - Mais, non je te fais pas la tête … ET … tous va bien. - Si, il y a un problème. Tu ne réponds pas lorsque je te pose des questions et je sens bien que tu fermes ton esprit. Qu’est ce qui te préoccupe ? - Ecoute, j’ai d’autres soucis …Tu … - DONC, tous ne va pas bien. Fruuer, tu n’es pas ma mère. C’est moi qui t’es vu naître et pas l’inverse. Ma mère, elle n’a jamais été là alors j’en ai pas besoin et pas plus une mère de substitution. C’est moi que Shevarash attend toi tu n’est pas plus qu’une monture comme Tidus et même ça tu n’es pas capable de le faire." Je reprenais mon souffle après avoir craché cette longue litanie de récriminations. Et un sentiment glacé de peur mêlé de culpabilité m’envahi lorsque je vis Fruuer se détourner de moi au lieu de faire face. Je l’avais blessé. Alors j’ai pleuré, pleuré sans m’arrêter. J’ai senti son souffle chaud sur mon épaule. "- C’est rien Wazt. Je suis dans un mauvais jour c’est la faute de mon sourcil gauche qui n’a pas arrêter de me chatouiller l’oreille. Faut dire qu’il y a du vent la haut." Mes larmes s’étaient transformées en rire et j’ai attrapé sa grosse tête de dragon pour pleurer de joie sur son museau. "- Wazt, arrête tu vas me faire éternuer. - Idiote, je t’aime. - Moi, aussi Wazt." Le lendemain, Fruuer était de meilleure humeur mais à partir de midi elle me dit: "- Wazt, il faut arrêter. Il y a quelque chose qui ne va pas. Je te rejoins" Fruuer se posa non loin de nous, à un embranchement qui lui laissait suffisamment de place pour se poser sans risque pour ces ailes. Ma dragonne était visiblement très contrarié. "- Il se passe quelque chose d'étrange. Notre chemin s'est modifié au début j'ai pensé que je m'étais trompé mais on tourne en rond. J'ai pensé que je m'étais trompé mais on tourne en rond. J'ai revu une pierre qui m'avait fait pensé à un moine. - Tu es sur ce ne peut pas être une autre pierre. Peut être une caractéristique du site. Après tout moi aussi je vois toujours les mêmes parois verticales. Ici tout se ressemble d'un corridor sur l'autre. - Non, je suis catégorique c'est la même pierre. - Il y a quelqu'un d'autre ? - Non plus, je l'aurais senti. - C'est quoi alors ? - J'en sais rien! Mais on va tenter quelque chose. - Tu te souviens comment on procède pour localiser les gemmes ? - Oui. Que compte tu faire? - On va se créer des jalons, tu va voir." L'expérience fut moins périlleuse que la dernière fois et je nu pas besoin que Fruuer me réveille pour refaire surface. Cette fois nous avions découvert une gemme brut d'un vert émeraude. Fruuer ne la déterra pas. Cette fois ci, elle ne fit que marqué sont emplacement d'une croix bien visible. "- Ainsi, on saura se repérer un peu plus sûrement. - Mais, pour plus de sécurité. J'aimerais qu'on entrave Tidus et que tu vienne sur mon dos pour qu'on s'installe en haut. - Mais pourquoi, ne pas faire marche arrière, libérer Tidus et que tu me fasse franchir le labyrinthe par la voie des airs. - Oui, je pourrais, mais après c'est le désert de Mârusthali (11) et si je te prend avec moi, on doit laisser notre eau, nos vivre et sans ça on est mort. - Tidus, nous es encore utile. -Oui d'accord. -Mais, comment sait tu tout ça ? Je n'ai jamais rien trouvé sur Atsami! Mis à par des légendes et des rumeurs, qui n'ont jamais été accrédités par un quelconque géographe. -Oui, je te dois des explications, mais pour l'heure grimpons la haut.3 Après avoir entravé Tidus dans un cul de sac du labyrinthe, je suis parti avec Fruuer. Le vol fut laborieux. L'espace était restreint et imposait Fruuer à voler d'une paroi vers l'autre et s'accrocher à l'aide de ses puissantes griffes pour repartir. Après avoir franchi une dénivellation de presque soixante mètres. Fruuer pus reprendre un vol un peu moins saccadé, haché par les vents surpuissant qui soufflaient dans ces goulets. Chaque rafale menaçait de nous fracasser contre les parois. Plusieurs mètres plus hauts nous retrouvions le calme d'une pleine lardé de failles en tous sens. "- Et t'arrive à nous diriger là dedans ? - Bien sur, ça ne te poserais pas plus de problème." Fruuer, m'expliqua mentalement le parcours qu'elle avait prévu. Il en existait d'autres mais pas un n'était aussi court. "- Mais tu vois le parcours que je t'ai montré n'est pas celui que je m'étais fixé hier! C'est pour ça que je suis si inquiète. - J'espère que tout ira bien pour Titus. - Ne t'inquiète pas pour lui. Je doute qu'il ait de la visite ce soir. - Il ne passe rien par là, à aucun moment je n'ai décelé l'odeur d'un voyageur passé jusque là. - Il, n'y a jamais eu personne avant nous ? - Non, je n'ai pas dis ça. Il y a déjà eu des voyageurs qui sont passés par là et ce passage a déjà du être franchis. D'ailleurs j'ai vu des ossements d'elfes et d'hommes par endroit. - Mais il y a longtemps que personne n'est venu." Après avoir mangé frugalement quelques portions de viandes séchées accompagnées de concombre du désert, nous nous sommes couché. Moi bien blotti au creux des pattes avant de Fruuer, le long de son cou. C'est dans la nuit que je fus réveillé par une douce mélopée un air de flûte lancinante. Aussi rythmé qu'un métronome neurasthénique. Toute la plaine semblais vibré de cette musique et elle commençait à me vriller les tympans. Fruuer était elle tranquillement assoupi autour de moi son aille droite recouvrant comme une couverture toute ma taille jusqu'au épaule, une vrais mère poule. J'essayais de la secouer doucement, mais son sommeil était bien profond. Mentalement je rentrais en contact avec pour l'alerter: "- Fruuer, réveille toi doucement il se passe des choses - Qui a-t-il Wazt - Tu n'entend rien ? - Non, que ce passe t'il ? - On joue de la flûte ! - Comment ?" Après avoir écarté l'aile de Fruuer, je rampais vers le son et je vis un homme courtaud qui malgré un sérieux embonpoint sautillait autour d'un feu aux flammes argentées. Au dessus de ce feu tournais en lévitation une flèche brisé. Il avait les oreilles pointues d'un elfe et la corpulence d'un grand nain, était vêtus d'une tunique carmin sombre très sobre. Il tenait dans son dos un arc long et jouait d'une flûte à sept trous ou ryuteki, la fameuse flûte du dragon (12). A certain moment de sa sarabande, il s'immobilisait dans les airs et les yeux clos, il psalmodiait une incantation inconnue de moi. Malgré mes indications Fruuer ne l'entendait et ne le voyait pas. "- Wazt, concentre toi sur moi on vas rassembler nos vision." En établissant le contact avec Fruuer, je partageais la même vision. On vit le petit homme stopper progressivement sa syncope pour s'immobiliser. Paupière fermé, il attrapa la flèche briser et la jeta dans le feux qui se mit a crépiter. Un halo bleuté éclaira les différentes failles et crevasse du labyrinthe et je vis certaines parois s'ouvrir pour changer totalement la configuration du labyrinthe. A cet instant tout mon être fut submergé de colère et de fureur. La rage de Fruuer était palpable tout autour de moi. Elle fut debout en quelques secondes et rugis d'une terrible façon. Le petit homme tressailli et ouvrit les yeux découvrant deux orbites vide, mais déjà Fruuer était sur lui. Le combat allait s'engager. A l'instant ou Fruuer allait l'atteindre et le déchiqueter. Celui-ci d'un geste de la main immobilisa la dragonne comme si l'air autour d'elle s'était progressivement solidifié. Et la mâchoire de Fruuer claqua dans le vide, sans atteindre le petit homme. Fruuer était pétrifié et moi j'étais seul isolé sur mon promontoire à sa merci. Gratifiant, Fruuer toujours immobile d'une caresse sur le museau, il avançait sur moi, passant les failles comme si la gravité ne le concernait pas. Il arrivait jusqu'à moi. Je sentais l'inquiétude de Fruuer et sa rage de ne pouvoir intervenir, elle hurlait dans mon esprit. "- Wazt, fait appel à la magie. Capte la elle te guidera" Je reculais devant mon adversaire qui s'emblais prendre plaisir a sentir ma peur se répandre tout au tour de moi. Il souriait en avançant vers moi une dague à la main. Suivant l'injonction de Fruuer j'entrepris sans trop y croire de capter chaque parcelle de magie et j'hurlais "ahya-sarna"(13). Le petit homme ouvris la bouche en un rictus de surprise et s'immobilisa. Ses pieds, puis ses jambes semblaient prise d'une gangrène partant du sol gagnant tout son corps jusqu'à le transformé en une statue de pierre ocre. Fruuer retrouvant brusquement sa liberté s'écroula sur le sol. Légèrement groggy elle me regarda et dit d'une voix lente et grave. "- Wazt, as-tu conscience de ce que tu a fait. - Non, je ne comprend pas. J'ai juste pensé à l'arrêter. C'est tout. - Je ne t'ai jamais appris ce mot. Tu as trouvé la magie aussi facilement qu'un nouveaux né trouve le sein de sa mère. Puis tu l'as concentré pour mieux l'expulsé, surprenant ainsi ton adversaire de quelques Précieuses minutes. Pour accéder à ce niveau de magie, il faut bien souvent plusieurs années d'étude au plus doué des mages. Je crois qu'on va pouvoir accélérer ton apprentissage de la magie." (9) Référence caché au site des météores : Les rochers, au sommet desquels les monastères sont construits, sont, d’après les écrits d'Anciens, des roches envoyées sur la terre par le ciel pour permettre aux ascètes de se retirer et de prier. Tarbragil (Gibraltar) et Attidelanne (Atlantide) (10)Vision de dragon (11) Mieux connue sous le nom de désert du Thar: http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sert_du_Thar (12) http://fr.wikipedia.org/wiki/Ryuteki (13) Changer en pierre Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash. | |
![]() Le 05/06/2007 à 12:55:15 | Triptyque Du Moine Dhaeraowathila - troisième volet La pierre Et puis, après Il a laissé tomber A terre, sa rougeoyante épée L'âme fort repue et bien fatiguée Puis, il s'est posé A réfléchir sur le temps passé A respirer sur celui-ci forgé A se demander ce qu'il pouvait espérer. Son âme avait en horreur hébétée Ces traces qu'il avait labourées Et ces questions qu'il s'était entées : N'était-il que : MAUVAIS Cet homme ne pouvait-il changer Ce parfum de meurtre diffusé ? Tout cela peut-il être transformé Et un jour voir son âme apaisée ? De toutes ses confessions ainsi dévoilées Comment peut-il être un jour pardonner, Et commettre tant d'autres faits Pour qu'il puisse d'un autre jour : espérer. Il y a, certes, le pardon; Mais qui peut être assez bon Et lui montrer la voie du don Sans qu'il ne touche le fond ? Il y a une lueur, qui s'appelle Espoir. Mais est-ce une coupe que l'on peut oser boire Sans être amer et faire croire Qu'en soi, il n'est pas que "mouroir" ?! Peut-il porter l'Humanité, Et se prendre à rêver Telle une rose qui s'est levée Qu'il y aura de meilleurs étés... Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash. | |
![]() Le 10/06/2007 à 08:28:21 | La menace Quelque part en Atsami : Temple des flammes, crypte des insoumis, cellule du moine gardien. "- Maître, nos guetteur viennent de m'informer qu'elle vient de franchir la première porte. - Comment a-t-elle fait pour passer le labyrinthe ? - Il faut l'arrêter coûte que coûte ! - Maître, je peu loué les services d'un tueur, "Löw Le Maharal" et son Golem Emeth (14). - Oui, il devrait faire l'affaire. Elle ne représente pas un danger dans l'immédiat mais il convient d'être prudent. Loth, ne doit rien savoir, elle ne nous pardonnerais pas la moindre erreur. - Je fais le nécessaire maître. - Tragan, je veux qu'on me rende compte si le moine Dhaeraowathila est encore en place. Et je veux savoir comment elle a pu tromper sa vigilance." L'homme qui se faisait appeler maître portait une buer de lin grossier de couleur rouge sang, avec sur le coté droit une épée à deux mains ornée d'une tête de dragon. La capuche de sa bure couvrait son visage ne laissant rien entrevoir. Hormis sa très haute taille et une longue crosse, rien dans sa physionomie ne le distinguait de tout autre moine. Tragan était vêtu de même, son capuchon rejeter en arrière révélait un visage dure marqué par le temps, un nez busqué, des yeux sombre marqués, un crâne rasé et une bouche fine laissant entrevoir une dentition tailler en pointe de dent de requin. Le maître se leva du bureau ou s'entassait parchemin et grimoire, posa le calame sur son support encrier. Contournant le bureau il se posta devant une grande armoire, traça un signe cabalistique d'un doigt sur la plaque de marbre noir incruster dans le meuble en marmonnant une phrase inconnue d'oreille non initié "alcar tàri Ungoliantë" (15). La plaque vrilla d'un éclat rouge carmin et un cliquetis réveilla la main de l'homme qui ouvrit la porte. Il sorti de l'armoire une boite ouvragé qu'il posa sur son bureau. "- Prend ça" dit-il en extirpant une bourse de la précieuse casette pour la jeter sur le sous main de cuir. "- Celà devrait suffire à s'adjoindre les service de ce mercenaire. - Surtout ne dévoile rien de nos projets, et méfis toi de nos propre contact. - Il est trop tôt pour avancer à visage découvert. - Bien entendu maître. Je saurais le duper. - OmbreTerre est prête a envahir Atsami et la Seldarine ne pourra rien contre le déferlement de nos armée. Fait vite et rapporte moi leurs têtes, ta vie en dépend. - Bien maître il sera fait ainsi." Après s'être saisi de la bourse Tragan sortie du bureau. Laissant son maître fermé lentement la lourde armoire. Tous dans ces gestes laissait entrevoir une fureur contenue. La mécanique de la menace était en route … (14) Löw Le Maharal ou Rabbi Löw était Le Maharal de prague pour défendre sa communauté il créa le Golem avec de l'argile a l'image de l'homme et lui donna vie en inscrivant EMET (vérité en hébreu et un des noms de dieu) sur son front et en introduisant dans sa bouche un parchemin sur lequel était inscrit le nom ineffable de Dieu (le tétragramme Yud Hé Vav Hé). (15) е££ok & uffÔ§§ ç@d&"S Š^js (vous vous attendiez à quoi ?) Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash. | |
![]() Le 17/06/2007 à 23:42:39 | Les Dragons de Shevarash Je crois qu'il est temps que je vous en dise plus sur moi. Mon premier jour d'existence, ne remonte pas comme le crois encore Wazt, à ce jour où elle offrit en holocauste la ferme ou travaillaient ces parents. Le sacrifice qu'elle fît quoi qu'elle en dise lui était cruel mais il n'était pas inutile. Lorsqu'on choisi la voie de Shevarash plus rien ne dois altérer votre jugement, plus aucune entrave n'est possible hors celle de Shevarash. La lutte que mène Shevarash et les membres de son culte remonte au temps où la Seldarine s'est associé au dragon dit, terme que je récuse, "domestique" alors que j'évoquerais plutôt le terme de "Sage". Car ces premiers dragons étaient pour moi et mes ancêtres des dragons évolué qui avait acquis suffisamment de sagesse pour quitté les errements de leurs ancêtres primaire, tapis dans leurs grottes couvant,t un trésor illusoire, consumé par la haine des autres, considéré comme étant tous pillard ou jaloux. Certain allant jusqu'à dévorer leurs propre descendance pour ne pas se séparé de leurs si précieux tas d'or. La mémoire de la première alliance dragon et elfe s'est perdus, mais la marque " sisilcala pà tixië"(3) est resté pour témoigner de cette alliance. Les dragons y ont gagné une plus grande longévité et la possibilité de renaissance pour ma race, les dragons d'Atsami. Ma ligné est une ligné de dragon à l'origine allié à Correlon. Maintenant, il est bien loin se temps … C'est lors des évènements de la flèche brisés que le schisme se créa. Les serviteurs de Loth avait tendus un piège à Shevarash qui n'était alors qu'un simple elfe sylvestre, celui que l'on appelait pas encore l'archer noir, était le chef de cette expédition seul survivant du massacre. De ce jour, il jura de ne plus sourire tant que Loth et ces suivants ne serait pas exterminé des terres d'Atsami, tant qu'une ombre planera au dessus des elfes nul repos ne sera possible. Lorsque Shevarash tomba la nuit de "Midwinter". La Seldarine l'éleva au titre de demi-dieu. Pour lui confier la défense d'Atsami contre les incursions Drow, contre Loth et ces suivants. Ma famille y a joué son rôle, mon ancêtre, Goro était le dragon de Shevarash. Il tomba au dernier souffle de vie de Shevarash. S'il ne fût pas déifié comme Shevarash, on dit, et je le crois, qu'il transmet sa colère de génération en génération. Goro le jeune, mon grand père, était lui-même le petit fils de Goro rebaptisé après sa naissance Goro l'ancien. Cela faisait déjà bien des génération que ma famille servait la Seldarine avant cela on dit que notre famille descend de l'illustre dragon, Smaug le doré. (16) L'esprit de sa colère a été baptisé Koeken. Koeken m'a investie le jour de ma première renaissance le jour de l'holocauste offert a Shevarash par Wazt. Ce jour je sus quelle était ma mission. Porter cette enfant sur les voies de Shevarash et l'emmené au grand destin que sera le sien. J'étais investi d'une mission et rien ne pourrait m'en détourner. Même s'il est vrai qu'a l'épreuve du labyrinthe, j'ais douté. Elle était l'élue de Shevarash ? Une petite fille de 8 ans ? Sa détermination m'avais surprise mais que peut la détermination contre les épreuves qui nous attendaient. Après le moine, s'il me fallait une preuve de la clairvoyance de Shevarash, elle était là, je n'avais plus de doutes. Wazt m'avait finalement sauvé d'une mort certaine. Le petit homme dont parle, Wazt était un elfe des cavernes, petit et trapue, et aussi moine de Shevarash, certainement pervertis par un démon plus puissant que notre maître, je ne saurais dire. Sa magie était très puissante et je ne sais comment Wazt avait sue le dominer mais le résultat était là. Nous sortions victorieuse d'une confrontation sur la quel je n'aurais pas misé une once d'or. (16) Smaug était le plus grand et le plus rusé des Dragons des Montagnes Grises. Il était lent à mettre en colère et exceptionnellement sans pitié, vindicatif, coléreux et fier. Bien que de couleur rouge, ses écailles étaient légèrement dorées et reflétaient la lumière pour apparaître en or, d'où son nom. Il mesurait 27m de long; l'envergure de ses ailes faisait 45m, ce qui est inhabituellement grand pour un Drake du Feu du Troisième Âge. A l'origine, il habitait dans le Barl Synac mais il partit pour le Mont Enclume, au Nord-Ouest de la Lande Desséchée, lorsqu'il se rendit compte que les Nains avaient découvert une richesse minérale dans la région. C'est sa cupidité et son arrogance qui furent à l'origine de sa perte. En 2941 du troisième age, Thorin Ecu-de-Chène et un groupe de Nains, incluant un Hobbit, vinrent de l'Ouest et provoquèrent le Grand Drake. Bilbo Baggins, ami de Thorin, dérangea le Dragon. Durant la rencontre, la vaniteuse créature révéla sa zone de vulnérabilité, le seul point faible de son armure. Cela lui fut fatal. Lorsqu'il sortit pour tuer Thorin et ses Nains et détruire la cité d'Esgaroth qui les avait abrités, l'un des citadins se tenait prêt à exploiter le talon d'Achille de Smaug. Et ce fut Bard l'Archer, l'héritier légitime au trône détruit de la cité de Dale, qui décocha la flèche qui tua le Dragon. Bard vengea donc la destruction de Dale et acheva le règne du plus puissant Dragon du Nord. Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash. | |
![]() Le 13/08/2007 à 10:13:51 | désert de Mârusthali On mit encore une petite semaine à franchir le labyrinthe et derrière, tous n'étais que désolation une terre aride sans une once de végétation à plus de trente lieux à la ronde. Le soleil y était écrasant pas une ombre ne subsistait, un souffle chaud asséchait la cornée. La troisième paupière de Fruuer s'était rabattue. Son œil irisé d'orange, la protégeait du soleil. J'avais dans mon sac de quoi m'isoler de la chaleur extérieur, me couvrir et protéger toutes parcelles de chaire, du rayonnement de l'astre solaire. De large vêtement claire, un turban sur la tête a l'image des Haradrim du désert d'Harondor et du Proche-Harad.(17). Un de leurs dictons, dont je me rappelais, était : "ne lutte pas contre le désert, adapte-toi ! ". Et c'est bien ce que je comptais faire. Même Tidus était protégé, il portait d'ailleurs les éléments de notre survie. Les outres étaient pleine, nos vivres suffisant pour la distance que j'évaluais de sept à huit jours de marche. Les légendes sur Atsami parlais de ce désert mais personne n'en était jamais revenue pour en conté les difficultés ou même en faire la topographie. Mais tous les écrits que j'avais engloutis m'incitaient à l'optimisme. Je connaissait toutes les astuces Notre première journée ruina d'un coup mon optimisme. La chaleur accablante m'ôtait toutes volonté. Fruuer volât, le matin, au dessus de nous pour nous apporter un peu d'ombre et ventiler notre course, mais c'était insuffisant, je n'avais jamais été préparé physiquement pour cette épreuve. J'étais en nage, le sable s'infiltrait partout. Les heures chaude arrivant je mis pied a terre pour soulager Tidus. Lui non plus n'avait jamais connus ces conditions extrêmes. Nous marchions soit sur le sommet des crêtes des dunes ou dans le creux de celle-ci profitant de la moindre parcelle d'ombres sur le sol ou courant les parties les plus ventées. J'accaparais mon esprit à réciter avec Fruuer les mots de Quénia, la langue elfique. Fruuer parcourait le ciel pour repéré des points de végétation et entraîné notre lien télépathique. Le soir après avoir étalé quelques couvertures et inspecter chaque parcelle du campement a la recherche d'éventuelle serpents ou scorpions, Je me mis en devoir de me débarrasser du moindre grain de sable, pour ne pas irriter la peau et me coltiner au final une bonne ampoule. Malgré les encouragements incessants de Fruuer cette première journée fut terrible pour mon moral. Le deuxième jour je repris confiance la nuit avait été fraîche et probablement glacial si Fruuer n'avait pas été là. Mes lourdes épaisseurs de vêtement gardèrent cette impression de fraîcheur jusqu'à bien après le zénith de l'astre solaire. Nous suivions faute d'autre repaire, la course du soleil mécaniquement. Au cinquième jour, je diminuais nos rations et celle de Fruuer en eau. Tidus avait de plus en plus de mal à avancer. Ses sabots n'étaient pas adaptés pour le sable qui composait ce paysage lunaire. Nous buvions à petite gorgé, très courte Six jours sans un point de végétation et toujours aucuns signes de vie, hors quelques lézards que Fruuer attrapait et dévorait pour alléger sa part de ration à la compagnie. Mes lèvres s'asséchaient et se crevassaient douloureusement et le passage de ma langue n'apaisait plus cette torture. Fruuer m'offrait les peaux retournées des lézards qu'elle attrapait pour que je l'utilise comme baume sur mes plaies. Ce ne fut qu'un pis-aller illusoire. Le dixième jours Fruuer s'abatis sous nos yeux sans qu'elle ne m'ai laissé le moindre doute sur sa bonne santé. J'ai du construire un campement au dessus du corps de Fruuer encore inanimé. Fruuer était un monstre de devoir, pour elle rien ne pouvait être librement choisi hors du contrôle de Shevarash. Pour elle seul la mort justifiait le non respect de l'ordre de Shevarash. Et dans son esprit obtus de dragonne j'étais l'élu de Shevarash, le plus proche représentant de son autorité, celle pour qui sa vie n'était rien. Pour moi elle était tout, lorsqu'elle a ouvert ses yeux à l'iris vertical et oblong, rouge de sa puissance. J'étais à la fois celle qui l'avait fait éclot et j'étais le poussin découvrant sa mère, fasciner et craintif. Sans qu'elle ne le dise ni même que je l'interroge j'aie bien vite découvert qu'elle n'était pas née ce jour là et qu'elle possédait déjà beaucoup de savoir, sans que j'aie eu à lui en livrer l'apprentissage. Elle connaissait bien des choses que j'ignorais et l'inné ne pouvait couvrir un tel champ de savoir. Elle était passée d'un statu de nouveau né à celui de professeur en un temps record, et moi du statu de mère à celui de jeune élève de la magie. A l'évidence, elle me sous estimait. La magie était une discipline dont j'ignorais tout. Elle n'avait fait qu'aborder des théories que j'aurais chassé comme farfelue, issue d'un cerveau déranger, mais les exercices pratiques qu'elle me fit faire ne me laissaient plus aucun doute. Le campement établi, je mis tout en œuvre pour réanimer la dragonne, en vain j'attendais le soir pour que la fraîcheur du désert la ramène à nous. Lorsqu'elle arriva, elle amena le vent, qui fit siffler la toile tendue au dessus de nos têtes. Je n'avais pas vu le danger arriver absorbé par les soins que je prodiguais a Fruuer. Une tempête nous tombait dessus, vu du pas de la tente c'était un véritable mur de sable que je contemplais hurlant et soufflant, les milles plaies de ce monde. C'est ce moment que Fruuer choisi pour revenir parmi nous. "- Wazt abat les mats, vite avant que la toile ne soit emporté." Je fus debout en une seconde la hache à la main. J'abattais de toutes mes forces l'outil sur le mat. "- Les autres Wazt. La tempête achèvera ta coupe." Sur le deuxième mat j'opérais de même. Le troisième se brisa net avant que j'eu le temps de l'attaquer. Et dans un brusque soubresaut Fruuer planta ses griffe dans la toile qui s'abattait sur nous, pour assurer son maintient au sol. Le bruit assourdissant des éléments qui se déchaînait autour de nous était terrible et comble de tous nous étions aveugle. La toile abattue seul la peur de ne plus voir le jour et le grondement du vent nous tenait éveillé. Fruuer murmurait dans mon esprit des paroles incompréhensible. "- Goro est mort, le koeken n'est plus. Honte sur moi et ma famille. Wazt excuse moi, je n'ai pas été à la hauteur de ta destiné. Si tu survit je te dois la vérité …" C'est dans cet instant tragique que se leva un voile sur ma destiné. (17)Référence non dissimulé au mythique "Seigneur des anneaux" de Tolkien, divinité du genre littéraire. Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash. | |
![]() Le 23/08/2007 à 17:21:43 | Prière dans la tempête Dans le désert jouxtant le monde d'Atsami, une lune aveugle se lève dans le chaos d'une tempête de sable. Le bruit assourdissant du vent et des multiples grains s'entrechoquant n'empêche pas un monologue télépathique de se nouer. "- Wazt, tous n'a été que duperie. A ma plus grande joie. J'ai été choisi par Shevarash pour accompagner son élue. Celle qui devais réunir la Seldarine et le panthéon des hommes. Issue des hommes et non des elfes comme ça a longtemps été le cas. L'élue devait par ses origines ouvrir les portes du temple au hommes comme au elfes sur la terre d'Atsami. Si le clergé du temple a tous fait pour ne pas œuvrer à l'ouverture du temple. Il a du plié devant la volonté de Shevarash. Il est incontestable que tu es l'élue. Que tu es celle qui ramènera la flamme de Shevarash dans le cœur des dragons. Tout le pouvoir est avec les dragons et leurs dragonniers qu'ils soit de la race des hommes ou des elfes. Shevarash veut être le favori de la Seldarine et obtenir la première place dans le panthéon elfique. Ce n'est pas une prise de pouvoir, c'est une orientation des œuvres de la Seldarine. Il faut quitter cette torpeur coupable qu'on adopter les peuples d'Atsami. La guerre doit être notre priorité. Rien ne pourra être construit hors du chaos et du fatras des armes. La guerre contre Loth, la guerre contre les impures, la guerre aussi contre nos opposants." "Père dragon Eteint ma flamme Sur les larmes De mes démons." "- La gemme de Shevarash est le moyen qui par son éclat et son rayonnement permettra d'imposer cette nouvelle orientation. Tu es le messie, mais tu seras accueilli au temple comme un faux prophète et jugé comme tel. Lapidé, écartelé, brûlé, ton cœur te sera enlevé, tes viscères jetés aux chiens et tes yeux offert aux vautours. Les grands prêtres doivent agir contre toi et doivent savoir que tu arrives. Le moine soldat que tu as affronté au labyrinthe fait parti de l'ordre des Dhaeraowathila. Une unité d'élite du temple essentiellement des elfes sylvestre comme Shevarash avant son accession au panthéon elfique de la Seldarine. Le schisme est profond et sera certainement le plus grand bouleversement qu'ai connu Atsami surtout d'une petite fille de huit ans. - Bientôt neuf Fruuer. Dans trois mois j'en aurais neuf" "Père dragon Eteint ma flamme Sur les larmes De mes démons." "- Ne m'interrompt pas. Tu es très évolué pour ton age mais tu n'es toujours qu'une petite fille. J'ai échoué, plusieurs générations de dragon serviteur de Shevarash doivent m'attendre aux enfers de notre caste pour me juger." "Père dragon Eteint ma flamme Sur les larmes De mes démons." "- Goro l'ancien, lui qui m'a toujours accordé sa confiance, ne pourra que m'accabler. Je ne connaîtrais jamais ma seconde renaissance. Lorsque la tempête sera fini le sable nous recouvrira et tous sera perdu nos poumons seront remplis de ce maudit sable, sans avoir connu l'air d'Atsami. Le panthéon des dragonniers ne prendra pas sa place au dessus des hommes et des elfes. - ... - Il ne sera jamais ! Pardonne moi Wazt." "Père dragon Eteint ma flamme Sur les larmes De mes démons." Avec sa dernière prière, les paroles de Fruuer se perdirent dans le cerveau de Wazt sans trouver d'échos. La petite avait sombré juste avant les excuses de Fruuer. Fruuer dépité par son absence sombra de même. Au dehors après plus de huit heures de combat la tempête s'apaisait en un ultime souffle. Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash. | |
![]() Le 06/09/2007 à 10:07:00 | La princesse du désert. Je me réveillais sous une tente habiller d'une tunique bleu. Sur mon front on avait posé un linge humide. Mes mains jointes étaient entravées par des lanières de cuir qui m'entaillaient les poignets. Alerté par un bruissement, je me replongeais dans le sommeil. Un pan de la tente se souleva pour laisser passer une jeune fille, aux cheveux d'un noir profond, au teint crème, approximativement de mon age. Elle hotta le linge, le fit plonger dans un baquet, l'essora et le reposa sur mon front. "- Pourvus qu'elle se réveille. Je suis sur qu'elle pourra m'aider…" Je l'entendis se lever et sortir de la tente. Il fallait que je trouve un moyen pour me sauver. En risquant un œil, je tombais nez à nez avec la même jeune fille, qui éclata de rire devant ma stupéfaction. Je me redressais pour lui faire face et lui demander d'un air peu aimable: "- Tu savais que je faisais semblant ? - Oui, je ne sais pas comment mais depuis quelques temps j'arrive à lire dans les pensées et les tiennes se bouscule à une telle vitesse qu'il m'était difficile de ne pas les entendre. Ce pouvoir m'est venu le jour où j'ai découvert Dragotortue. - Qui est Dragotortue ? - Mon dragon. Vous ne savez pas lire dans les pensées ? - Non, et je m'en passe bien. Pourquoi m'a ton attaché ? - Les membres de mon peuple se méfient des dragonniers. - Comme toi? Dis-je d'un ton moqueur. - Oui, comme moi ! Me répondit-t-elle d'un air triste. - Mon père est le roi élu de ce peuple. Les elfes des sables sont une très ancienne peuplade, issue des premiers elfes du soleil. Nous sommes les serviteur de la Seldarine, nous vénérons donc le premier dieu de la Seldarine : Correlon Larethian. Nous jouxtons le monde d'Atsami sans jamais y pénétrer car c'est le domaine des dragonniers et nous n'avons rien à faire avec leurs guerres et violences incessantes. Mais voila dernièrement une caravane m'a offert en troc une gemme. Je pensais faire une bonne acquisition mais cette pierre s'est révélé être un œuf de dragon. Et depuis l'autorité de mon père est contesté. -Et en quoi suis-je concerné ? -Il faut que tu m'accompagnes à Atsami pour que je puisse dresser mon dragon. -Tu ne communiques pas avec ton dragon ?" Dans le même temps je cherchais à rentrer en contact avec Fruuer. "- Non, pas encore. Ton dragon est immobilisé ne compte pas sur lui. Waztierzholt c'est un drôle de nom." Elle lisait dans mes pensées et essayait de farfouiller dans mon passé. "-Arrête ça ou je refuse de t'accompagner. -Tu acceptes ? -Je ne pense pas avoir le choix. -Tu ne le regretteras pas. Me lança t-elle en quittant la tente. Aussi tôt qu'elle fut partie j'entrepris de renter en contact avec Fruuer. Mais même si je sentais la présence de Fruuer. Je n'arrivais pas à lui parler. J'essayais de me concentrer plus intensément sans résultats. "-Ne te fatigue pas Waztierzholt. Je peux aussi assuré un barrage mentale entre vous deux. Soit patiente s'il te plaît." Ces paroles dans mon esprit … Elle avait le même age que moi, mais j'étais loin d'égaler ses capacités psy. Ca me changeait des idiots chroniques que je côtoyais dans la contrée. Elle était belle et malgré le petit air de supériorité dans sa voie, j'avais l'intuition que nous serions de bonne camarade. Après quelques heures un homme accompagné de la jeune fille et de deux gardes fit son entrée. A la vue de sa prestance, il ne faisait aucun doute que ce soit le père de la fillette. Il n'était pas particulièrement grand, bien que son port de roi et son élégance féline eussent persuadé bien des gens du contraire. Sombre, mince, les tempes à peine grisonnantes, la barbe poivre et sel taillée avec minutie, il impressionnait et imposait d'emblée le respect par sa seule aura dans une pièce. Il ne faisait aucun doute que quand il parlait, que ce soit du ton sec de l'autorité ou celui, plus mielleux, de la douce persuasion, les hommes écoutaient et lui obéissaient. "- Ma fille Satie me dit que tu t'appel Waztierzholt ? - … - Waztierzholt, le shaman a vu le destin de Satie. Elle et son dragon doivent mener de grandes choses et elles ne peuvent rester parmi nous si elles ne veulent pas contredire le destin. Je crois que les dieux t'on mise sur notre passage, pour que tu puisse, les conduire en Atsami. Je ne peux le faire moi même car ce serait mettre mon peuple en danger, pour un seul destin. Acceptes-tu ? - Oui, conduit moi à mon dragon et on partira au plus tôt. Je suis moi-même pressé d'arriver en Atsami. - Votre équipement est près. Détacher là." Deux gardes enturbanné de blanc, à djellâba bleu me libérèrent d'un mouvement sectionnant mes liens d'une drôle de dague ondulée (18 ). "- Et ceci est pour vous. Pour vous remercier de votre aide." Le roi me remit une boussole, ainsi qu'une épée longue à double tranchant. L'épée était lourde, damasquiné sur un des tranchant, l'autre comportait de légère ondulation comme la dague que j'avais entre aperçu entre les mains du garde royal. "- Merci. Pour votre présent. Somme nous loin d'Atsami ? - Vous ne partirez que demain, ce soir il est trop tard. Ce serait trop risqué. Vous êtes à une journée de galop d'Atsami. - Tidus est vivant m'écriais-je ! ! ! - Qui est Tidus ? - Tidus, c'est son cheval. Répondis pour moi Satie. Je suis désolé Wazt, il est mort dans la tempête. Un cheval n'est pas la monture idéale dans le désert." J'étais soufflé. Finalement cet idiot de canasson allait me manquer. Et ce qui me surprenait le plus est que Satie avait utilisé le diminutif réservé à Fruuer sans que j'en éprouve la moindre colère. Le trait tiré sur Tidus, je me repris. "- Et mon dragon ? - Fruuer est à coté Wazt. Elle est impatiente de te voir. Ne la faisons pas attendre." Je suivie sans dire un mot son invitation du bras. Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash. ( 18 ) http://membres.lycos.fr/mytehcnologies/krissjavanais.png | |
![]() Le 29/09/2007 à 16:58:43 | La fuite vers Atsami Je me réveillais prisonnière de lourdes chaînes. Sans aucun repère connus autour de moi, de petite maison de torchis se confondant avec le sable, s'alignaient dans un ordre concentrique. Les défenses paraissaient solide les habitants de cette cité devaient déjà avoir été attaqué par le passé. Ils me dévisageaient et je sentais la crainte dans leurs regards. Ils avaient peur de moi, ceci malgré les fers qui entravaient mon cou, mes pattes avant et arrière, le tous relier entre eux par de lourdes chaînes. Mes ailes étaient de même rivées au sol par des fontes liées à mes ailes et l'extrémité de ma queue était repliée sous mon poitrail. J'envisageais les défenses de la cité (*). De là où je me trouvait je pouvais voir une caserne où attendaient deux baliste, quatre scorpions et une grandes arbalète, ainsi qu'un nombre important de bouche à feux. La cité était comme engoncée dans le creux d'un croissant, une sorte de torque fermé par une porte monumentale d'environ 200 pieds de large et 300 de haut. Et ces deux contreforts, s'élevant à plus de mille pieds de haut, étaient défendus par plusieurs hommes en armes. J'étais sur une place avec derrière moi un immense chapiteau concentrait le gros de l'activité de la cité. Les maisons tournaient autour de celui-ci Au loin entre ville et contrefort montagneux se distinguait une forêt sur ma droite et des zones cultivées sur ma gauche. Derrière le chapiteau se distinguait une immense forteresse sertie dans la roche. Le tout était très impressionnant. Une soudaine activité s'emparât du chapiteau. Quatre gardes en armes en sortirent, ils étaient suivis d'un homme majestueux au regard pénétrant, bleu d'eau. Puis je les vis, elle et Wazt. J'étais soulagé même si je savais pertinemment que si j'étais là, Wazt ne pouvait être que vivante. Wazt me demanda, de ne rien faire et de considérer ces gens comme mes amis. J'acceptais et d'un signe de le l'hommes, les gardes me libérèrent. Je trouvais Wazt étrangement distante. Elle était constamment collée avec l'autre fille. J'appris qu'ils nous avait sauvé et ramené du désert avec notre équipement. Hélas, Titus était mort dans la tempête. Le roi s'engageait à nous laisser partir contre l'engagement d'accompagner sa fille jusqu'en Atsami. Tous paraissaient merveilleux en surface mais la froide indifférence de Wazt m'alarmait. Je n'avais pas eu l'occasion de parler seul à seul à Wazt et elle ne répondait à aucun de mes messages télépathiques. Le repas du soir me donnerait, sans doute, toutes les explications. Lors de la descente vers la forteresse troglodyte, que j'avais entre aperçu en début d'après midi. On longeât plusieurs maisons basses, avant d'arriver à un grand lac. Qu'on franchit par un pont de pierre dont le dernier tronçon, en bois, assurait la fonction de pont-levis. Alors, que le pont descendait j'admirais les eaux poissonneuses, lorsqu'un cuisinier déversa d'une fenêtre un tas de déchets qui furent engloutie en quelques secondes par une nuée de poisson devenu d'un coup beaucoup moins inoffensif. De quoi faire blêmir de trouille n'importe quel Ichtyologiste ! Derrière la première enceinte, haute d'une cinquantaine de pieds, se trouvait une cour écrasée par la haute falaise blanche perforée de multiples meurtrières. Un escalier monumental sculpté dans la roche permettait d'accéder à une immense salle qui n'avait rien à envier à certaines constructions du peuple des nains. La lumière y entrait par de multiples meurtrières et tous ces rayons de soleils frappaient les colonnes massives incrustées de micas et quartz violet. Une grande table était dressé en sont centre. Le banquet me permis de refaire mes réserves, entamé par notre longue traversée du désert. Les mets étaient surprenants par leurs quantités, leurs richesses et leurs goûts. La plupart des produits étaient le résultat des échanges commerciaux entre la cité royale et le monde d'Atsami. Ma taille me mettant de fait à l'écart de Wazt, je ne pus m'entretenir avec elle. Seul mon ouie exceptionnel me permettait de percevoir les conversations du roi, sa fille et Wazt. Wazt partie se coucher dans les appartements de la forteresse et je restais seul sur une litière de paille aménagé dans la grande salle. Un frisson, … un crissement … et je sus qu'elle descendait, pied nue dans une tenue de tulle blanc. Wazt me rejoignit alors que la cité des dunes dormait et c'est dans le plus grand silence qu'elle trouva refuge entre mes pattes. En chuchotant elle me donna toutes les explications. La fille du roi avait trouvé un œuf de dragon et souhaitais rejoindre Atsami pour élever son dragon. Ce peuple avait déjà eu affaire aux dragons et leurs vouait une haine tenace. Ma présence avait été tolérée car le roi avait promis au conseil des sages de nous faire quitter la cité au petit matin. "- … Le roi était dragonnier dans sa jeunesse, avant d'être l'élue de ce peuple d'elfes du désert. C'est à la suite de la mort de sa dragonne qu'il a décidé de se retirer du monde d'Atsami et rejoindre la cité de sable. Ces connaissances des dragons ont permis d'assurer les défenses de la cité et la préserva plus d'une fois. Mais s'il ne veut pas perdre tout ce qu'il a construit. Sa fille ne peut continué plus longtemps à cacher son dragon. Elle lui a donné le même nom que celui de la dragonne de son père, Dragotortue. Fruuer, il nous faudra être prudente, elle sait lire dans mes pensée et elle est capable de brouiller notre lien télépathique." Tout cela ne me plaisait guère, mais Wazt semblait faire confiance à cette fille, alors pourquoi pas ! Wazt avait toujours eu de bonne intuition après tout. Wazt s'endormie au creux de mes pattes comme elle en avait pris l'habitude depuis les neufs mois de notre amitié. Le soir était calme et la fraîcheur du désert commençait à couvrir les murs de pierre de perles d'humidités. Le moment était au recueillement, quand un tumulte me tira de mes songes. Mes sens en éveille je tirais Wazt de son sommeil et lui intimait le silence. Il se préparait un coup d'état dans la cour de la forteresse. J'alertais Wazt de l'urgence, d'un bond elle s'élançait vers les marches conduisant à la demeure royale. Il ne lui fallut que quelques minutes pour revenir avec le roi et sa fille. Ils avaient revêtue à la hâte leurs tuniques et armes. Satie portait avec elle une cage contenant un petit dragonneau rouge. Le roi nous demandât de sortir par les commun et de fuir la cité en empruntant les bois de la corne Est. Il se chargeait pour sa part de retenir les belligérants regroupés dans la cour. Il était inadmissible d'agir en lâche et de laisser le roi se sacrifier seul. Je restais en priant Wazt et Satie de regrouper nos effets afin de préparer notre fuite. Ils firent leur irruption dans la salle, avec à leurs têtes un homme sombre à l'allure de mage. D'abord surpris et décontenancé de me voir avec le roi, le mage pris la parole : "- Roi Thedrid, le conseil des sages à voté votre destitution, pour avoir abriter un dragon et sa dragonnière. Je vous demande de me suivre." - Gware, votre statut de Shaman ne fait pas de vous un juge, ni même un représentant de l'ordre, de notre cité. De plus le conseil des sages a accepté la présence de mes ôtes, alors vous n'avez rien a faire ici. Si le conseil des sages a quelque chose à me reprocher qu'il revienne à une heure plus convenable. - Il n'est pas question de vos ôtes. Le conseil ne revient jamais sur ces décisions. Mais de votre propre fille. Garde saisissez-vous du roi ! Le roi tira sont épée et moi je poussais un rugissement que je voulais le plus impressionnant. Les garde dans un premier temps reculèrent surpris mais bientôt s'élancèrent vers le roi. Des lanciers et des archers arrivaient en renfort, je ne pouvais faire grand-chose contre les soldats, mon envole était impossible, même le fouet de ma queue ne servait pas à grand-chose parmi cette multitude de colonnes. En essayant de me débarrassé des piqués qui me harcelait je fis s'effondrer deux des colonnes de la salle. Le roi luttait contre trois soldats, lorsqu'un lancier perfora ses cotes. Le souffle court il me cria l'ordre de partir avant qu'il ne soit trop tard. J'entrais en contact avec Wazt et lui dis de nous retrouvez dans les bois de la corne. Il fallait encore tenir un peu afin qu'elles puissent rejoindre les bois "- Fruuer. On arrive au bois où êtes vous ?" - Nous sommes derrière toi continue …" Je mis toutes mes forces pour renverser deux autres piliers, navrant 7 soldats et mettant en déroute le reste de la troupe. Le chemin était libre vers les communs, je fis donc monter avec précautions le roi sur mon dos et suivie les indications du roi pour arriver dans la cuisine. Là, à coup de pattes et de queue j'élargie l'accès vers le lac et pris mon envole pour rejoindre Wazt et Satie. Le tocsin sonnait l'alerte et l'on n'allait pas tarder a avoir toutes les défense de la citée sur nous. Je pris Satie et Wazt sur mon dos. Le jeune dragonneau libéré volait autour de moi. On repris le chemin des airs. En passant les défense de la corne je dus éviter de justesse plusieurs lance et traits envoyer par des scorpions et balistes posté sur les cornes de la citée. Mais nous profitions encore de l'effet de surprise. Hors de portée des balistes, je mis encore quelques lieux de distance entre nous et la citée. Le roi était à l'agonie. Satie s'était agenouillé pour recueillir le dernier souffle de son père. Penchée sur lui elle pleurait en silence contemplant le corps ensanglanté de son père. C'est dans un soupire qu'il lui dit : "- Satie. Il te faudra être courageuse. Ta destiné est celui d'une grande reine, les derniers événements n'y pourront rien changé. Tu dois devenir forte, TOI et DRAGOTORTUE vous devez reprendre le trône usurpé par le fourbe, Gware. Quand tu seras prête tu trouveras chez le maître d'arme, Adwardonnor tous l'appuis qu'il te faudra pour retrouver ton trône. Son fils Pantocrator, malgré son jeune age, est aussi un très bon soldat, connus pour son courage. Il a toute ma confiance. - … - Waztierzholt et Fruuer te conduirons en Atsami. Vous … … Le maître d'arme est près de la tour de magie du combat… - … partez vite … Ils doivent avoir … Lancé … la cavalerie. - Roi Thedrid , je vous jure de tous faire pour que votre fille atteigne saine et sauve Atsami" Ce fut ces derniers mots. Il nous fallait vite quitter notre position, un nuage de sable nous indiquait la présence de la fameuse cavalerie. "- Wazt. Le roi était un dragonnier et Kœken doit être en lui. Satie doit le décapiter avant que la troupe n'arrive. - Quoi, mais t'es folle ! ! - Non, Wazt mon père m'avait prévenue il faut faire comme a dit Fruuer." Les larmes coulaient de ces yeux. "- Tu n'es pas obligé, Satie - Wazt, il le faut. Satie, tu dois le faire. - Oui, Fruuer." Elle souleva la lourde épée de son père. Mais ses bras tremblaient. "Wazt, aide la." Je me mis derrière elle et de mes mains assurait sa prise. La lame s'abattis, avec le cri de Satie pour l'accompagner. Satie s'écroula à mes pieds, son corps investi par l'esprit de Kœken. Un hurlement, sorti de la gueule de Dragotortue, nous glaça sur place. Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash. (a) Plan n° 5: La cité des sables : [ http://img251.imageshack.us/img251/7012/lacitedessablesmq3.jpg ] (b) Plan n° 6: La fuite vers Atsami : [ http://img251.imageshack.us/img251/7349/lafuiteversatsamigd6.jpg ] | |
![]() Le 05/10/2007 à 13:47:35 | EMETH L'été allait céder sa place à l'automne sur le désert de Mârusthali [8], la lune disputait encore la place au soleil d'Atsami alors que le calme était revenue sur la citée de sable. Hors de vue des gardes de la corne un monstre était tapie au creux de la dune, observant les allés et venue des gardes, sentinelles et vigiles. Comme un enfant regardant des fourmis œuvrer à leurs taches. Cette entité se fondait dans le sol, sa masse imposante couvrait de son ombre un deuxième personnage, prostré sous une grande pèlerine noir, cachant son visage. Seul était visible une main sèche et décharné tenant dressé un long sceptre de pouvoir. Le monstre jeta un œil sur son compagnon pour lancer d'une voie crayeuse, étouffé "- Vos ordre, maître. - Golem, tes pas seront l'affliction de l'homme sur la terre de dieu. Cette cité est corrompue par l'abjection et par l'impie, libère mes yeux. Trouve la et tue la. - Il sera fait ainsi, maître." La masse composée de sable et d'argile, mue par la magie du Maharal (*), se leva et sans la moindre hésitation, dirigea ses pas vers la cité sans se soucier de révéler sa présence aux gardes de la cité. Le tocsin sonnait l'alerte et pour la deuxième fois en deux mois les gardes de la cité devaient faire usage de leurs armes de guerre. Les projectiles fusaient autour du monstre, qui ne faisait aucun effort pour parer les pierres de ces long bras. Sa tête noyer dans ces épaules gardaient toujours le même objectif. Cinq boulets avaient déjà fait mouche sans parvenir à infléchir la marche lente du monstre. Les pierres semblaient être absorbé par la bête qui arrivait déjà au pied de la muraille. Golem ouvrit une large bouche presque aussi large que sa face d’où il sorti un souffle puissant semblable à une tornade l'aspirant dans son œil. La tornade s'allongeât pour passé au dessus de la muraille, reformant de l'autre coté le monstre. La panique était dans la cité. Elle n'avait jusqu'alors jamais eu affaire à un tel monstre. Le colosse reprenait sa progression de quelques coup de buttoir il abattis la caserne sur son passage. Il fit de même de la maison du peuple. Les rares soldats à s'être dressé face au mastodonte furent balayés d'un revers de main. La cavalerie était en déroute, les montures désarçonnaient méharistes et cavaliers. Tous à la vue, de ce tas ocre de sables et d'argiles en mouvement, battaient en retraite. Depuis son départ Golem n'avait fait que croître à chaque pas. De la taille d'un homme il était arrivé, au pied de la forteresse à la taille de sept à huit hommes. Nullement gêné par se que les assiégés mue par le désespoir pouvait lui lancer … Il avançait, imperturbable. Prenant appui sur la courtine de la main droite il se hissa jusqu'à la franchir comme un soldat à l'entraînement. Plus rien ne le séparait de la forteresse. Il enfonçât par une ouverture sa main comme un ourse cherchant le miel. Il en tira le shaman de la cité et de sa voie au son de meule roulant sur la pierre. Il dit : "- Ou es la fille rousse et son dragon ? - Elle a quitté la cité. Il y a un peu moins de deux mois" Glapit le shaman. "- Où est-elle ? - Je ne sais pas. Elle est partie avec la fille de notre roi vers Atsami. - Où est-elle ? - Peut être cher le prince Gontier de la contré des Sourldes. Le prince est un vieil ami du roi ou bien le maître d'arme Adwardonnor de la cité de l'ordre jouxtant la tour de combat. Lâcher moi je n'en sait pas plus ! !" Lâcha en pleurs Gware, le Shaman. "- Ou …" Interrompant sa question le monstre déposa le shaman pour se retourner et repartir d'où il était venu. De retour devant son maître il posa un genoux à terre l'homme quitta sa position pour se redresser à l'aide de son bâton. Debout il était assez grand mais devant la masse de sable et de glaise, il n'était rien. "Golem, ton œuvre n'est pas finie. Alors que vibre encore tes pas. Sur le sol, Atsami attend le glas de l'anathème. Devant le nom de dieu plis et présente moi ton front. Que ma main corrige ton nom" Le monstre plia jusqu'à l'homme posté devant lui. Celui-ci de la main droite effaça le "E", première lettre du mot écrit sur son front et le géant se liquéfia en un tas de sable. L'homme ajusta son manteau de pèlerin et s'aidant de sa canne repartie en sens inverse, en murmurant. "Tout n'est pas encore accomplie Mais pour l'heure reste cendre. Sépulture de mes ennemies. Afin, que dieu puisse m'entendre." Fruuer Dragonne maléfique de Shevarash et Waztierzholt grande prêtresse de Shevarash. (*) Voir la menace | |
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