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![]() Le 31/07/2011 à 17:11:08 | Lol c'est mignon ![]() En voilà une vite fait que j'ai imaginé en rapport avec mon RP (topic 8315) quand celui qui se sert de l'anneau du coupable vient de killer L'âme coupable et le chant des morts Le nuage ôcre glisse en un regard impassible, Quand le vent frisonne sur la glace immobile, Bruissent les grinçements de la haine sanguinaire, L'âme du rire brisé s'éventre dans la nuit claire. La Terre avale la chaleur pourpre des corps disloqués ; pantins, Que la rivière graisseuse enserrera trop fort en son sein, Etouffent le glapissement et les plaintes qui se font déjà murmures, Vent, océan, les nuages ne sont plus qu'écumes de chagrins futurs. La mort luit victorieusement dans les regards redevenus enfantins, Petites bougies soufflées redorent la Liberté d'une légéreté insouciante, S'étreignent, s'enchainent en un courant éclatant dans un lendemain, Bruisse en volées qui s'égayent sur l'Ombre interminablement mourrante. Soulèvent l'épais tapis ôcre du champs délesté pour un cimetière, Petites corolles se gonflent aux souffles derniers qui se trainent, Revêtant avec parures le sable qui s'envole en une danse lunaire, Brisant tant l'âme coupable que poussière ne peut plus rien contre haine. | |
![]() Le 25/10/2011 à 00:51:58 | Je te re-félicite pour ton RP ![]() Pour continuer et pour nos longues soirées d'hivers ... CANAPE ou SOFA (j'hésite) Te rappels-tu ses silences aux volutes enlacées ? Elle souffla sa fumée par à coup pour former quelques ronds Oui, et tes cheveux en suivaient les mouvements. Elle mordait son crayon. Moi, je me rappel cette lumière, sur tes lèvres moirées ! Elle déposa au sol un morceau de cendre. Les tiennes était soulignées d'un trait sombre et élégant. Elle dessina ses lèvres d'un geste tendre. Te souviens-tu des lieux et des odeurs ? Elle glissa un regard vers elle. Oui, chaque instant était une pluie de sous-bois. Tu fais rimer fraîcheur et douceur ! Au-dessus d'elle, il n'y avait que le ciel. C'est toi qui rime, pas moi ! Qu'a-t-on pu oublier, alors ? Dit-elle d'une voie inquiète ! Il n'y a rien à oublier, même le pire, Tous les bonheurs sont à construire. Dit-elle en jouant de ses bouclettes. C'est drôle de tout, tu tires un trésor ! Pourquoi faire autrement ! Et si l'on doit vivre, comment ? Soupir !!! Je ne sais si je dois me souvenir Ou vivre pour chaque souvenir ? Re-Soupir !!! … Embrasse-moi, ce sera toujours ça ! Et elles s'embrassèrent sur le sofa. | |
![]() Kapanchi Le 27/10/2011 à 16:23:05 | Incompris Un être obscure et douteux Je ne l'avait jamais vu Il s'approcha d'un air anxieux Je flippais donc j'ai changer de rue Le jour d'après je l'ai croisé Je transpirais de peur je crois Mais il souriait lui, pas du tout angoissé J'ai fait de même, avec peut de désarroi Je lui dit haut et fort : Qui est tu ?! J'entendis doucement alors : Je suis, la vie que tu a vécu. Ensuite je ne le vis plus Un jour il était devant moi Il n'en pouvais plus En souriant il me regarda Il saignait, il sourit puis dit : Je saigne car ta vie est dure petit L'enfant aux morts Peut être un jour Je verrais ce que ne voient pas les autres Peut être que un jour Il auront les même yeux que les nôtres Peut être que c'est parce que je suis un enfant Donc il ne voit pas ce que je voit Il ne voit pas tout ce sang je préférer de loin voir ma sœur que ça Peut être que je serais grand Et que je ne verrais plus ce que je voyais étant enfant Je serais enfin libéré De cette atrocité, je pourrais ignorer Un jour j'ai su que c'était peut être un don Peut être était-ce une plaisanterie des dieux Voir les gens mort n'est pas un don C'est le pouvoir d'un sadique ou d'un orgueilleux | |
![]() Le 27/10/2011 à 16:48:20 | Je crois qu'il ya plusieurs moteur à la création. La peur doit certainement en être un comme l'indignation face à l'injustice mais mon moteur préféré est l'amour. L'utiliser aide a recevoir. Je m'explique. Si tu aides les autres, si tu faits attention à eux, ... Ils ferons la même chose pour toi. Ca demande de la constance, on peut être déçu mais un fruits fini toujours par grossir avant d'être savoureux. N'ayez pas peur sinon la peur avancera à vos cotés. soyez indigné et la justice avancera à vos cotés. Soyez amoureux et le bonheur sera votre compagnon. | |
![]() Kapanchi Le 27/10/2011 à 16:50:37 | Je qualifrais sa plutot comme la "Crainte " et non la mort Celle si est spéciale aussi La femme que j'aimais Si tu étais encore là J'aurais pas frapper ma prof de français Si tu étais encore là J'aurais pas essayé avec ma prof d'histoire et d'anglais Si tu étais encore là J'aurais peut-être songé à travailler Si tu étais encore là J'aurais aidé les personnes en difficulté Si tu étais encore là J'aurais même pas essayer de tout faire sauter Si tu étais encore là J'aurais peut être changé tu sais Mais vu que tu n'est plus là Je n'ai plus rien pour me calmer Mais vu que tu n'est plus là La seule chose de positif que je fait c'est de te prier L'automne Elle seras verte pomme Ou rouge comme une tomate Bien sûr je parle de l'automne Et de ses feuilles écarlate Ces douces gouttelettes Mais ces vents violents Sont si séduisants Et le reflet violet de ces gouttelettes L'automne est unique Il ne fait ni chaud ni froid Il suffit d'une tunique Pour ne pas avoir froid L'automne est bon Il n'est pas comme l'hiver, le désarroi Ni l'été ou ont cuit comme du charbon Mais comme le printemps la saison des rois | |
![]() Le 02/11/2011 à 22:48:18 | Kapanchi, je n'aime pa critiquer un poeme... Si j'ecrivais ici mes premiers poemes tout le monde les trouverais ridicule ![]() Ce que j'aime dans un poeme c'est la sonorité qu'il a et son rythme, mais aussi son pouvoir évocateur. j'aime les poemes qui nous amène loin ou qui nous laisse songeur. Exemple : A une passante La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais ! Beaudelaire | |
![]() Le 03/11/2011 à 03:43:15 | Le dernier texte que j'ai écris, prenant sa place dans ma rubrique "L'Omniscient" Tristesse Du haut de mes cieux, je contemple l’immensité de notre monde, Avec impuissance, je le regarde, sans perdre la moindre seconde, Je vois les larmes des hommes, les entends se plaindre sans cesse, Alors que ce malheur n’est rien à côté de l’étendue de ma tristesse… Mon existence entière est maudite, un être damné pour l’éternité, Condamné à vivre avec ma souffrance, à cause de mon immortalité, Regardant la souffrance du monde et devant vivre avec la mienne, Je ne fais que errer dans l’espace-temps, comme une âme en peine… J’ai vu la naissance des plus grands empires mais aussi leur destruction, J’ai vu couler beaucoup de larmes et de sang, et ce souvent sans raison, J’ai même pris le temps d’aimer, de vivre de beaux moments passionnés, Cette femme a vécu à mes côtés, et jamais je n’aurais pensé l’enterrer… J’ai rempli les océans par mes larmes, et si elles ne coulent plus à présent, C’est que la tristesse me ronge de l’intérieur, et me laisse impuissant, La vie m’a pris mon sourire, me séparant de celle que j’ai toujours aimé, Elle vivra à jamais en moi, à travers mes larmes et dans mon cœur brisé… | |
![]() Le 05/11/2011 à 21:04:42 | Merci, pour ton poeme ^^ | |
![]() Le 13/11/2011 à 17:57:05 | Feu Couve de ton regard l'immensité du vide qui s'accroche en tâches noirâtres; Epanche toi de la mort qui ronge ses freins en dessous d'un souffle acariâtre; L'étendue de ta parure aux vives morsures grave sa forme en langues artificielles; Entraîne les pas vers le gouffre d'un regard aux couleurs charbon sensoriel. Petit tu puises et grandit au son des battements sourds d'un coeur brûlant ; Dévorant et consumant en une unique trainée de poussière ces pensées virevoltantes ; L'arbre s'étends et te lie à sa ramure qui s'élève maladroitement ; Il s'emballe et attise ta force et ton étendue en furieux crépitements. Que petits souffles et murmures enchainent une raison en pertes successives ; Ils se forment en torrents furieux que secoue la tempête d'un chagrin arride ; Et attire irrépressiblement ta quête désespérée d'étendues inconnues et vides ; Pour qu'en une dernière union ta chaleur consume ce qui t'avais rendu à jamais libre. | |
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