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 Ev-Dragon >> Forum >> Art Fantastique >> L'illusion d'un rêve

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Dragon nathane
 Le 02/03/2010 à 23:53:55 
L’illusion d’un rêve




17h30, 30°, arrivée a l’Aéroport de Pointe-À-Pitre. Nous sommes enfin arrivées en ce lundi 7 juillet 2009 , après de long mois de préparatif, L’avion entamait sa descente, quelle vue magnifique ! Le soleil commençait à décliner à l’ouest, mélangeant rouge et orange tel celui de l’Orient. Mes frères s’extasiaient déjà à l’idée de vivre sur cette belle île que l’on appelait Guadeloupe, quant à mes parents ils étaient partagés sur le sujet, ma mère ayant été difficilement convaincue par les arguments de mon père de quitter sa famille, son travail, ses amies pour venir ici. Quant à moi, j’avais été la première à approuver. Un désir de changement, de nouveauté en avait été la principale raison. Les yeux rivés à travers le hublot, je songeais à ma nouvelle vie, les plages, les cocotiers, le soleil, de nouvelles rencontres, de nouveaux amis que pouvais-je demander de plus ? L’avion venait d’atterrir, et mes pensées furent soudainement interrompues par ma mère qui me faisait signe de récupérer mes affaires et de me diriger vers l’avant. Une fois sortie de l’aéroport, nous fûmes accueillis par ceux qui nous avez vendu la maison dans lequel nous allions désormais vivre. Les deux premiers mois passèrent rapidement, j’eu le temps de m’acclimater à la chaleur des tropiques et d’en apprendre davantage sur sa culture et ses habitants. Quelques semaines après notre arrivée, je fit la connaissance d’une certaine Lucie, qui habitait juste à quelques mètres de chez moi. Nos parents s’étaient pris d’amitié et ce fut par une chaude soirée d’août que nous nous sommes rencontrées. Lucie vivait depuis longtemps en Guadeloupe, c’est une fille assez jolie avec les cheveux ondulés d’un brun clair entourant un visage plutôt rond mais dont les yeux en amande et d’un vert émeraude était le reflet de sa beauté. Elle était plutôt svelte et grande pour son âge et s’habillait de manière soignée et se tenait toujours droite. Elle ne supportait pas la saleté et le désordre ce qu’elle me reprochait le plus souvent d’ailleurs. Comparé à elle j’étais tout son contraire, une fille désordonnée, mal coiffée la plus part du temps, portant des vêtements deux fois plus grandes que ma taille, en résumé un vrai garçon manqué, ce que mes proches n’arrêtaient pas de me faire remarquer. Lucie me fit visiter la ville dans laquelle nous nous étions installés, Capesterre Belle-Eau, qui avait vu six siècles auparavant l’arrivée de Christophe Colomb. « Tiens, ici c’est le marché » me montra-t-elle du doigts. De nombreuses cargaisons de marchandises étaient amassée au fond d’un bâtiment où les clients venaient acheter toutes sortes de produits, des légumes et fruits, des parfums, des serviettes de plage, des épices, il y avait de tout. Elle me prit la main et m’entraîna dans une ruelle dont seule elle en connaissait l’existence. Nous nous retrouvâmes directement face à la mer, le long d’une route. «  c’est le front de mer, magnifique n’est-ce pas ? Je viens souvent sur le boulevard pour réfléchir ou décompresser. Tu verras, tu vas te plaire, les gens sont chaleureux et toujours polis à l’inverse de la France où les gens sont froid et où il n’y existe plus aucune humanité, l’égoïsme et l’individualisme y sont les maîtres… Elle soupira et tourna son regard vers l’horizon, d‘un air mélancolique. Il y eu un silence durant un bon moment, puis elle décida de me raccompagner . J’habitais dans une ruelle du centre du Bourg, situé prés de la mairie, dans une ancienne maison coloniale qui de façade ne ressemblais plus à grand-chose mais qui recelait à l’intérieur un véritable chef d’œuvre architecturale datant de l’époque de la colonisation, comprenant une cour intérieur décoré par une diversité de plantes en provenance de chaque recoin de l’île et de statues. Nous nous séparâmes devant chez elle, puis je rentrai chez moi. Ce soir là, j’eu le droit à une sévère réprimande. N’étant pas rentrée à l’heure prévu, ma mère en avait averti mon père qui me sermonna et qui m’interdit de sortir à nouveau voir Lucie avant un bout de temps. Je n’en fis pas un drame mais une chose m’offusquais: les adultes ne se mettaient jamais à la place de leurs enfants , et pourtant ce genre de chose ne leur était-il jamais arrivé ? Le lendemain, je fut réveillée par l’appel de Lucie qui me proposa d’organiser une fête afin de préparer mon anniversaire, qui arrivait à grand pas. Toute de suite, à l’annonce de la nouvelle, je sautai de joie. Imaginez vous un instant n’avoir jamais reçu d’invitation d’anniversaire, qui plus est le vôtre, et que pour une fois, cela sois vous que l’on invite? Cependant ma joie fut de courte durée, je pensais à un obstacle majeur qui interféré dans mes projets: mes parents. La principale question que je me posais était la probabilité qu’ils puissent accepter. Etudiant toute les possibilités, mes chances étaient quasiment nulle. Quelle solution me restait-il alors ? Je ne pouvait pas décliner son invitation car cela se serait peut être la seul occasion qui se présenterait à moi. Ma décision fut prise, j’acceptai sa proposition. Elle me donna l’heure et la date, Samedi 9 août à 20h, chez elle, puis me prodigua qu,jhgeelques conseils.
« Il va falloir, ma petite, que tu t’habilles comme une vrai girl, tes pantalons et tes hauts ne te vont plus du tout ! Il faut que tu mettes ces vieux torchons a la poubelle et changer de chaussures ! Tu grandis, il te faut apprendre à devenir une femme et c’est par la manière de t’habiller que l’on va commencer. Tu sais crois moi en mon expérience, on ne te respectera que si tu te respectes toi-même ». Aussitôt dit, aussitôt fait, elle vint le jour même dans l’après midi. Mon père, par je ne sais qu’elle miracle ne s’en offusqua même pas. Quand à ma mère, elle m’ignora. Je la fit entrer dans ma chambre, avec une certaine honte car je ne m’attendais pas à une visite aussi prompte.



Ce n'est que le début !

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